lundi 1 juillet 2013

Kerry : « la construction en Judée Samarie pas responsable du manque de pourparlers »


Le secrétaire d’état américain John Kerry a annoncé dimanche lors d’une conférence de presse qu’il y avait eu de « réels progrès » dans les négociations avec Israël et l’autorité palestinienne, mais apparemment pas assez pour organiser une réunion au somment entre le premier ministre Benyamin Netanyahou et le président de l’AP, Mahmoud Abbas. Il n’y a pas eu non plus d’annonce d’une date pour la reprise des négociations entre les équipes de négociateurs israéliens et de l’AP de niveau inférieur.

Lors d’une conférence de presse à l’aéroport Ben Gourion dimanche après-midi, Kerry a déclaré que, bien qu’aucun nouveau pourparler n’était prévu, il était « à portée de main ». Après avoir rencontré samedi soir Netanyahou et dimanche Abbas pour la troisième fois, Kerry a dit qu’il y avait des progrès. Lorsqu’on lui a demandé ce qu’il voulait dire par progrès, Kerry a dit qu’il ne pouvait pas entrer dans les détails. « Le plus difficile est de relancer le processus, » a-t-il dit.
« Nous avons commencé avec des écarts très larges, et nous les avons réduit considérablement, » a-t-il dit, les décrivant comme « très étroits ». « Nous avons quelques détails spécifiques et travaillons à poursuivre, mais je suis absolument convaincu que nous sommes sur la bonne voie et que toutes les parties travaillent en toute bonne foi afin d’arriver au bon endroit. Je sais reconnaître des progrès quand j’en vois, » a ajouté Kerry.
Kerry s’est vu demander par les journalistes si c’était le refus d’Israël d’imposer un gel des constructions juives en Judée Samarie et à Jérusalem qui était responsable du fait qu’aucune date n’a été fixée pour des négociations. En réponse, Kerry a déclaré que « la réponse est non. Il y a un certain nombre d’obstacles, mais nous travaillons à les résoudre. Nous devons avoir le courage de s’accrocher et de prendre des décisions difficiles, » a-t-il dit.
L’autorité palestinienne a maintes fois proclamé qu’elle ne s’assoirait pas avec Israël si Israël n’acceptait pas en avance un gel complet de la construction, la libération de nombreux terroristes, y compris ayant du « sang sur les mains », et une reconnaissance par Israël des « droits » des descendants des arabes qui disent avoir eu a un moment donné de l’histoire la propriété sur une terre en Israël. Israël a jusqu’à présent refusé d’accepter ces conditions préalables, Netanyahou appelant à des pourparlers sans conditions préalables.
Kerry n’a pas précisé quand aura lieu le prochain round de négociations, mais il a promis qu’il serait de retour, spécifiant « parce que les deux parties me l’ont demandé. »

Source JerusalemPlus