Développement au CHU Hadassah d’un traitement révolutionnaire pour soigner les victimes d’irradiation aigüe par injection intramusculaire de cellules placentaires humaines. Les résultats de la recherche conduite à l’Institut Sharrett d’Oncologie ont été récemment publiés dans la prestigieuse revue médicale PLOS-ONE.
Un groupe de recherche sous la direction du Prof. Raphael Gorodetsy, Chef du Laboratoire de Biotechnologie et de Radiobiologie de l’Institut Sharrett d’Oncologie au CHU Hadassah, a présenté dans la revue médicale à large diffusion PLOS-ONE les résultats d’un traitement pouvant sauver la vie de malades ayant été exposés à des doses mortelles d’irradiation. Cette procédure simple, rapide et sûre, consiste à injecter des cellules placentaires humaines dans le muscle du patient.
Les cellules utilisées par les chercheurs dans le cadre d’une étude préclinique ont été isolées et cultivées par Pluristem dont le siège est à Haïfa. Cette société, qui développe des traitements cliniques fondés sur les cellules placentaires pour soigner divers types d’affections médicales, a même participé au financement du projet. Les résultats de la recherche prônent la création d’une réserve de cellules appropriées, immédiatement disponibles en cas de catastrophe nucléaire. Les victimes pourront ainsi bénéficier d’un traitement rapide et sûr, sans effets secondaires, même si leur nombre est élevé et la dose de radiation forte. A ce jour, un tel traitement prêt à l’emploi et efficace n’existait pas pour répondre à ce besoin.
De plus, ce traitement présente comme avantage de pouvoir être administré même lorsque la dose de radiation exacte est inconnue. En outre, il est capable de donner des résultats optimaux jusqu’à 48 heures après exposition. A l’avenir, cette étude pourra également servir à soigner de graves conditions cliniques, telle la destruction à terme mortelle de moelle osseuse avec diminution fatale du nombre de cellules présentes dans le système sanguin périphérique.
Source Israel Valley