Une équipe de recherche de l’Institut des sciences Weizmann, dirigée par le professeur Yosef Yarden du département biologique, a entrepris une étude afin de trouver des méthodes pour combattre le triple cancer du sein, que l’on trouve habituellement chez les jeunes femmes hispaniques ou africaines.
Ce cancer s’observe aussi chez les femmes juives ashkénazes de l’Est. Le triple cancer négatif signifie que trois récepteurs d’hormones (œstrogènes, la progestérone et HER2) fournissent de l’énergie à la plupart des tumeurs cancéreuses. Il a généralement une cause génétique élevée, les filles et les petites-filles des patients atteints de cancer sont souvent touchées aussi.
Pour tenter de contrer la maladie, la recherche expérimentale de Weizmann utilise des méthodes qui imitent la façon dont le corps réagit au cancer du sein.
«C’est un fléau difficile à gérer », a déclaré le professeur Yarden. «Les femmes qui sont d’abord traitées par la chimiothérapie montrent une bonne réaction, mais elles finissent par développer une résistance au traitement chimique et décèdent dans les sept à huit ans après. »
Avec son collègue, le professeur Michael Sela, ils ont développé une théorie qui peut améliorer le taux de survie chez les patients atteints de cancer du sein et réduire le nombre de ré-occurrences.
Ils sont arrivés à ce résultat en abandonnant la méthode classique des médicaments qui combattent le cancer, en attaquant un anticorps sur la surface de la tumeur. Au lieu de cela, les médecins israéliens ont combiné deux anticorps différents pour séparer les sections des récepteurs, ce qui a entraîné une réaction positive au cours des essais.
« Si cette étude fait l’objet d’un médicament, il peut traiter environ 5% des patients atteints de cancer du sein, une proportion significative compte tenu de l’augmentation du nombre de triple cancer négatif», a déclaré Yarden.
Alors que les deux chercheurs ont effectué leurs tests sur les animaux, la totalité de leur recherche s’est avérée très positive et ils cherchent à collaborer avec les institutions pharmaceutiques pour développer un médicament.
Yarden et Sela ont déclaré que l »élaboration d’un vaccin contre le cancer est leur objectif final. Leur recherche a été publiée dans les Actes de l’Académie nationale des sciences.
Source Tel-Avivre