lundi 22 juillet 2013

F.Roosevelt antisémite ? Nouvelles révélations


“Au cours de mes recherches, j’ai découvert une foultitude d’exemples de remarques en coulisses, où le Président américain Franklin Delano Roosevelt parlant du danger de permettre aux Juifs de vivre, en nombres trop importants, dans un endroit bien particulier, ou qu’ils deviennent trop prédominants dans certaines professions.

Il a aussi promu l’imposition d’un quota, limitant l’admission des étudiants juifs à Harvard, dans les années 1920. “En 1943, Roosevelt a exhorté les leaders locaux, en Afrique du Nord, libérée par les Alliés, de limiter l’accès aux Juifs dans beaucoup de professions. Il prétendait que « les plaintes qui suscitaient l’exaspération des Allemands à l’encontre des Juifs » étaient « compréhensibles », parce qu’il y avait trop de Juifs dans les métiers du Droit, de la Médecine et dans d’autres domaines « sensibles » en Allemagne ».
 Le Dr Rafael Medoff est le fondateur et le Directeur de l’Institut David S. Wyman pour l’étude de la Shoah, un institut de recherche et de senibilisation du public basé à Washington D.C.
En 2013, il est l’auteur de son quatorzième livre : – FDR and the Holocaust : A Breach of Faith.[F.D. Roosevelt et la Shoah : l’Abus de Confiance] Il remarque que : “En 1943, Roosevelt a approuvé un plan de l’un de ses principaux conseillers de « disperser les Juifs à travers le monde entier, de sorte qu’ils soient contraints de s’assimiler rapidement. Il a aussi prétendu, en 1938, que les Juifs étaient bien trop prédominants dans l’économie polonaise, suggérant que c’était la première cause de l’antisémitisme qui y régnait.

Dr. Raphael Medoff

Cela permet de comprendre pourquoi Roosevelt a refusé d’autoriser les réfugiés juifs d’entrer aux Etats-Unis, au-delà de la limite des lois existantes. Effrayé à l’idée de la « domination » et de la « surreprésentation » juive, il n’y avait pas place pour trop de Juifs, dans sa vision de l’Amérique.
Dr. Raphael Medoff “Roosevelt était bien connu pour suivre l’opinion publique, plutôt que d’en prendre la tête. Il savait qu’il aurait été très impopulaire s’il avait proposé de libéraliser le système de quotas migratoires de l’Amérique.

Pourtant, il n’était pas nécessaire de modifier les quotas, afin de sauver les réfugiés juifs. Tout ce que Roosevelt avait à faire consistait à demander tranquillement au Département d’Etat – qui était en charge de l’immigration – de permettre que les quotas existants soient atteints. Cela aurait été conforme à la loi, et ainsi, les opposants politiques auraient été bien embarrassés pour échafauder un argumentaire sérieux pouvant aller contre cette mesure.

“Il y avait 190 000 places inoccupées, en restant dans le cadre des quotas, pour les ressortissants d’Allemagne et des pays occupés par les forces de l’Axe, durant les années de l’Hitlérisme. Le quota annuel, en provenance d’Allemagne –environ 26.000 jusqu’en 1938, 28.000 par la suite – n’a été atteint qu’au cours d’une seule des douze ans de mandat de Roosevelt. Pour la plupart des autres années, il n’était rempli qu’à moins d’un quart de son volume réel.

Source Lessakele