AJC Paris exprime sa plus totale indignation devant le programme de la 85ème édition de la Fête de l’Humanité. Nous connaissions déjà la propension de ses organisateurs à importer le conflit israélo-palestinien en France, en prenant systématiquement partie non pour la paix entre les peuples du Proche-Orient mais pour la détestation d’Israël...
Mais cette année, cela va encore plus loin, avec une programmation qui bafoue la loi française à deux reprises.
L’atelier « Libérez Marwan Barghouti » aura pour dessein de promouvoir la libération d’un terroriste.
Cet homme, que ses défenseurs osent comparer à Nelson Mandela, a dirigé 2 organisations terroristes : l’organisation armée Tanzim et les Brigades des martyrs al-Aqsa ; toutes deux ayant commis de nombreuses attaques terroristes contre des citoyens israéliens. Marwan Barghouti a été arrêté en 2002 et jugé en Israël. Reconnu coupable pour son implication dans 3 attaques ayant fait 5 morts parmi les citoyens, ainsi que pour sa responsabilité dans une tentative d’attentat à Jérusalem, il a été condamné à 5 peines de prison à vie.
Rappelons que l’ONU qualifie de terrorisme « les actes criminels qui, à des fins politiques, sont conçus ou calculés pour provoquer la terreur dans le public, un groupe de personnes ou chez des particuliers ». Rappelons également que l’apologie du terrorisme est considérée comme un délit en France.
Tandis que près de 250 victimes du terrorisme sont à déplorer depuis Janvier dernier, il est intolérable de voir un terroriste érigé au rang de martyr et ce, quelle que soit sa nationalité. Le relativisme qui consiste à justifier, tolérer, voire aduler comme dans ce cas précis certains terroristes est – aujourd’hui plus que jamais – absolument inacceptable. Il est dangereux et salit impunément la mémoire des victimes.
Le BDS présenté comme « un outil pour imposer le droit » par les organisateurs, viendra une fois de plus encourager le boycott illégal d’Israël.
Le mouvement Boycott, désinvestissement, sanctions (BDS), mis à l’honneur durant la Fête de l’Humanité, incite à boycotter Israël sur tous les plans, y compris scientifique et culturel.
Du point de vue du droit, la France considère ce boycott comme illégal et l’assimile à une forme de racisme. Et pour cause : personne ne peut penser un instant qu’en empêchant un artiste ou un scientifique israélien de travailler, on pourra peser sur la paix au Proche-Orient. Il n’y a d’ailleurs que dans les régimes autoritaires que l’on s’en prend aux artistes, aux créateurs et aux scientifiques. Soutenir l’opération de boycott d’Israël, c’est soutenir le bannissement de toute une nation et c’est encourager tous les radicaux dans leur refus de paix dans cette région du monde.
Ces interventions, aussi immorales qu’illégales, servent l’importation du conflit israélo-palestinien sur le territoire français qui mène à de nombreuses dérives – comme nous en avons malheureusement déjà été témoins.
Source AJC France