C’est elle qui avait lancé les minishows, au Stirwen, la fameuse discothèque de Carnac (Morbihan). Agnès Cohen-Solal, l’épouse d’Alain Barrière, est décédée à 69 ans au début du mois de décembre 2019.......Portrait........
« Le coup de foudre »
À cette époque, au début des années 70, Agnès est hôtesse d’accueil pour Europe 1, à Paris. Elle est arrivée d’Algérie en France, en 1962, avec ses parents, une famille d’intellectuels juifs – elle est cousine de l’écrivaine et historienne Annie Cohen-Solal et de la femme politique et journaliste Lyne Cohen-Solal – en 1962.
Elle recroise le chanteur par hasard, en octobre 1974, et c’est le coup de foudre . Ils se marient en février 1975, Guénaëlle naît en août.
Complicité artistique et passion
La même année, le Stirwen, pensé par le chanteur comme un temple de la fête à Carnac (Morbihan), ouvre ses portes.
Agnès Barrière, mannequin et aussi danseuse, y joue un rôle actif , évoque un proche de la famille.
Mon père pensait à y faire venir ses copains chanteurs, ma mère, elle, a imaginé les minishows, avec de la danse, des numéros comiques pour le public.
La couverture de « Vogue »
Le couple vit une partie du temps à Los Angeles, aux États-Unis, où Agnès Barrière connaît un beau début de carrière dans le mannequinat.
Elle a même fait la couverture de Vogue là-bas », glisse avec fierté Guénaëlle.
« Ils s’adoraient, mais qu’est-ce qu’ils s’engueulaient… »
Là, elle s’inspire des artistes qu’elle rencontre pour bâtir des spectacles pour le Stirwen. Elle pouvait imaginer une Nuit des Schtroumpfs, un dimanche soir, pour le mercredi par exemple !
Et Alain construisait les décors pendant la nuit. ll y avait une réelle complicité artistique entre eux.
Et beaucoup de passion, ajoute encore leur fille qui évoque aussi leurs disputes mémorables.
Ils s’adoraient, mais qu’est-ce qu’ils s’engueulaient… Très accessible , Agnès avait moins mauvais caractère qu’Alain, elle rattrapait souvent les choses… , se souvient encore Guénaëlle.
Dernières années en Bretagne
Après avoir vécu entre Paris et la montagne, le couple était revenu vivre depuis dix ans dans la région.
Agnès Barrière souffrait depuis plusieurs années d’une maladie neurologique, une polynévrite.
Déjà affaiblie, elle a été emportée par une pneumonie. Elle a été inhumée le 10 décembre 2019, dans le caveau des Bellec (du nom de famille d’Alain Barrière), au cimetière de La Trinité-sur-Mer.
Source Ouest France
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