Tsvia Walden, fille de l'ancien président israélien Shimon Peres, a réagi au micro d'Europe 1, sur la mort de son père, mort dans la nuit de mardi à mercredi à l'âge de 93 ans...Interview....
Après 70 ans de carrière politique, l'ancien président israélien et prix Nobel de la paix s'est éteint dans la nuit de mardi à mercredi à l'âge 93 ans des suites d'un accident vasculaire cérébral.
Depuis l'annonce de sa mort, les hommages se multiplient dans le monde entier. Shimon Peres est décédé entouré de sa famille à l'hôpital Tel-Hashomer près de Tel-Aviv où il avait été admis il y a deux semaines. Au micro d'Europe 1, sa fille, Tsvia Walden raconte l'homme d'Etat et évoque l'héritage politique laissé par ce dernier.
"Il a vu le miracle d'Israël naître". "Mon père a toujours été un homme de paix", avance Tsvia Walden qui ajoute que Shimon Peres était "convaincu qu'il fallait avoir d'abord un Etat fort pour passer ensuite au stade la paix", faisant allusion au passé militaire de l'ancien président israélien, aussi perçu comme celui qui a cautionné les premières colonies juives de Judée-Samarie.
"C'était un homme de 93 ans qui a vécut la Shoah et a vu la fondation d'Israël", poursuit la fille de l'architecte des accords d'Oslo en 1993. "Il a vu le miracle : notre Etat était pour lui ce miracle".
"C'était une soirée de Shabbat, une soirée agréable". "La dernière conversation qu'on ait eu avant son accident, c'était un vendredi soir", se souvient Tsvia Walden dont le mari, Rafi Walden était aussi le médecin personnel de Shimon Peres. "Nous étions tous les trois, avec mon mari, pour Shabbat. C'était une soirée agréable au cours de laquelle je lui annonçait que je partais à l'étranger", raconte la fille de l'ex-Chef d'Etat.
Un héritier politique ? Tsvia Walden, évoque aussi un homme qui a marqué son pays. "Il avait une pensée originale, une certaine ouverture d'esprit, un amour pour le peuple, un amour pour son pays, et un amour pour l'amour", explique t-elle.
Shimon Peres a t-il a héritier politique en Israël ? "Ce n'est pas la journée pour en parler", répond Tsvia Walden qui préfère penser qu'il y a en Israël, "beaucoup d'hommes de paix".
Source Europe 1