L’ambassadeur de ce pays a conduit une équipe d’experts lundi à la rencontre avec le directeur général du BUNEC. L’offre proposée par NIP Global Limited, fleuron de l’ingéniosité israélienne en matière des systèmes informatiques, vise l’informatisation du registre d’état civil au Cameroun.....
L’expertise utilisée depuis 20 ans dans plusieurs pays africains, était au centre de la séance de travail d’hier entre le directeur général du Bureau national de l’état civil (BUNEC), Yomo Alexandre Marie, et les responsables de la structure. Ces derniers étaient conduits par l’ambassadeur d’Israël au Cameroun, Ran Gidor.
A la jeune structure chargée de la supervision, de la régulation, du contrôle et de l’enregistrement des données de l’état civil au Cameroun, NIP Global Limited propose la constitution d’une base des données informatisée et centralisée. Il s’agit d’opérer le recensement des naissances, décès et mariages issus de 2 700 centres principaux et secondaires d’état-civil du pays et de partager ces informations avec les principaux organes étatiques de planification.
Par ailleurs, le dispositif proposé pourrait faciliter l’enregistrement rapide des informations liées à l’état civil et délivrer des numéros d’identité aux personnes enrôlées. Pour l’équipe de NIP Global Limited, conduite par son manager Renven Canfi, l’objectif est de rayer toute duplication et information frauduleuse dans le système, de contrôler les migrations des citoyens et de promouvoir leur citoyenneté.
Ran Gidor a présenté cette entreprise comme étant « la plus performante en Israël dans la mise en place des bases de données et la proposition des solutions idoines et moins coûteuses pour la gestion de l’état civil. Une offre encourageante pour notre partenaire qu’est le Cameroun ».
Cette proposition, a noté Yomo Alexandre Marie, se connecte à l’ensemble des réformes entreprises par le gouvernement pour moderniser le système d’état civil au Cameroun.
Le Dg du BUNEC et les experts ont effectué hier, une descente dans quelques centres d’état civil de Yaoundé, pour apprécier leur fonctionnement et mieux envisager leur collaboration future.
Source CamerPost