mercredi 28 septembre 2016

Encore une invention israélienne qui pourrait révolutionner le monde ?




Une équipe de chercheurs de l’université de Tel-Aviv pourrait être à l’origine d’une véritable révolution énergétique : elle a réussi à développer des algues produisant d’importantes quantités d’hydrogène....







Encore une invention israélienne qui pourrait révolutionner le monde ? La revue scientifique Plant Physiology et Biotechnology for Biofuel a récemment publié les résultats d’une étude effectuée par des chercheurs du département des sciences végétales de l’Université de Tel-Aviv sous la direction du Dr Iftah Yaacobi : ils ont réussi à faire produire par des algues de grandes quantités d’hydrogène pouvant être utilisées comme source d’énergie.
Les membres de cette équipe ont d’abord découvert que certaines algues unicellulaires produisaient de l’hydrogène tout au long de la Journée et non pas seulement à l’aube, comme on le croyait jusqu’alors. Il s’agit d’algues du type de celles qui se développent dans les réservoirs d’eau stagnante et leur donnent leur couleur verte.
Les chercheurs ont ensuite réussi, grâce à l’ingénierie génétique, à multiplier par cinq la production d’hydrogène de ces algues. L’hydrogène ainsi obtenue peut fournir suffisamment d’énergie pour faire fonctionner les voitures et les vélos électriques.
Il pourrait à plus long terme apporter une réponse bon marché et non polluante à la plupart de nos besoins énergétiques.
« L’hydrogène est une source d’énergie qui présente d’énormes avantages, explique le Dr Yaacobi.
Tout d’abord, son contenu énergétique est énorme : 5 kg d’hydrogène suffisent pour faire rouler une voiture sur plus de 500 km, et un vélo électrique n’en consomme que 30 grammes pour plus de 100 kilomètres !
D’autre part, l’hydrogène n’est absolument pas polluant : le fonctionnement d’une pile à combustible alimentée de cette manière ne génère que de la vapeur d’eau et son échappement rejette de l’eau si pure qu’elle est buvable ! ». Et de poursuivre : « La micro-algue que nous avons créée en laboratoire possède un potentiel de production de masse de l’hydrogène.
Le défi est maintenant de transmettre ses capacités à des micro-algues d’une espèce plus durable, capable de vivre dans la nature.
Ces micro-algues domestiquées pourront nous fournir de l’hydrogène pour le carburant des véhicules, et par la suite également pour faire fonctionner l’industrie ».


Par Isabelle Puderbeutel


Source Israel Valley