Dans un très long entretien au journal Haaretz le patron de Kodak s’exprime sur les liens de son entreprise avec la “Startup Nation”. Une véritable pluie de louanges. Jeff Clarke explique qu’Israël tient un rôle fondamental pour l’avenir de sa firme. Des softwares y sont développés qui constituent la colonne vertébrale des produits hightech de la multinationale...
Kodak qui a terriblement souffert de l’arrivée des appareils photo numériques, a mis très longtemps à passer au digital et aux imprimantes numériques.
Jeff Clarke dans Les Echos : “ Nous réalisons 1 milliard de dollars de ventes sur le marché de l’offset (procédé classique utilisé pour l’impression de journaux, brochures, etc.) où nous fournissons notamment des plaques d’impression sans traitement chimique, des têtes d’impression et de l’encre.
En parallèle, nous réalisons 400 millions de dollars de chiffre d’affaires dans l’impression numérique.
Nous avons pas mal de concurrents, comme HP, Canon ou Xerox dans ce domaine. Mais le segment sur lequel nous comptons particulièrement, c’est le packaging, une activité nouvelle pour nous, sur laquelle nous n’avons que 7 % de part de marché, mais où notre chiffre d’affaires croît trois fois plus vite que le secteur”.
L’activité principale de Kodak d’Israël est le développement de solutions de communication graphiques et de solutions d’impression numérique. La société est née par l’acquisition de Feature Vision par Kodak pour 90 millions de dollars en 2000, suivie par les acquisitions d’ALGOTEC Systems, Scitex Digital Printing, Realtime Image, et Creo Israel.
Pour rappel, Kodak est une entreprise américaine fabriquant des produits et fournissant des services dans le domaine de la photographie et du cinéma.
Au milieu des années 1960, Kodak employait près de 80 000 personnes dans le monde.
La société n’en compte aujourd’hui « que » 26 000. Depuis 2004, Kodak délaisse peu à peu son activité historique (production liée à la photographie argentique) pour se concentrer sur les hautes technologies : la photographie numérique et le cinéma numérique.
Source Israel Valley