Le procureur général d'Israël a appelé mardi la population à rester confiante envers la police du pays, malgré les scandales sexuels et de corruption concernant l'adjoint du commissaire national. "La police se trouve dans l'oeil du cyclone", peut-on lire dans un communiqué du ministère de la justice citant Yehuda Weinstein...
"Nous ne devons pas sous-estimer les dangers d'une attaque débridée de l'organisation tout entière" a-t-il déclaré. "Il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain."
Dans ses remarques diffusées à la radio publique, le procureur de l'Etat Shai Nitzan a appelé des policières et des employées civils qui avaient souffert de harcèlement à se manifester.
"Je veux envoyer un message à toutes les policière et les femmes travaillant pour la police d'Israël: si vous avez été victime de harcèlement, il est important de se plaindre," a-t-il dit.
"Nous souhaitons nous battre contre ça et nettoyer les rangs (de la police)".
Le commissaire adjoint Nissim Mor est le dernier de cinq officiers de police avec le grade de général de division à avoir été mis en examen par les affaires internes cette année, a expliqué le porte-parole de la police Micky Rosenfeld.
"Il a été interrogé hier pour la seconde journée consécutive", a déclaré Rosenfeld à l'AFP.
Mor devait soumettre sa démission mardi, selon les médias israéliens.
La semaine dernière, Kobi Cohen, chef de la police israélienne en Cisjordanie, a démissionné suite à des allégations de relations inappropriées avec une policière sous son commandement.
Par ailleurs, une délégation officielle israélienne s'est rendue mardi en Pologne pour assister à une cérémonie commémorative à Auschwitz-Birkenau en Pologne, marquant le 70e anniversaire de sa libération. Rosenfeld a invité l'agent de police victime de comportements sexuels déplacés à l'accompagner aux commémorations.
En août 2013, le chef de la police de Jérusalem a démissionné sur des allégations de harcèlement sexuel et a été inculpé.
En février 2014, le chef de l'unité criminelle a également quitté ses fonctions après avoir été mis en examen sur des soupçons de "corruption passive".
En septembre, un autre major-général a démissionné après que le journal Haaretz a publié des photos de lui à une fête aux côtés d'un avocat accusé de corruption avec la police.
Source I24News