Les Harédim sont-ils en train de renoncer à vivre dans leur tour d'ivoire et se montrent-ils plus disposés à travailler pour entretenir leurs familles ? Il semble bien que ce soit le cas si l'on en croit les données publiées récemment par le Bureau central de la statistique...
Les ultra-orthodoxes travaillent encore beaucoup moins que leurs compatriotes : alors que 90% des hommes non harédim de 24 à 65 ans ont un emploi, la proportion tombe à 56% pour les ultra-orthodoxes.
Mais leur intégration sur le marché du travail progresse, puisque 40 à 50% d'entre eux seulement avaient un emploi en 2010-2011.
On observe une évolution comparable chez les femmes ultra-orthodoxes : 70% de celles en âge de travailler avaient un emploi en 2013 contre 55% en 2010-2011.
Chez les femmes juives non harédiot, le taux d'emploi est de 80%. En 2010, le gouvernement s'était fixé pour objectif d'arriver en 2020 à un taux d'emploi de 63% chez les ultra-orthodoxes, hommes et femmes.
Pour les femmes, l'objectif est déjà dépassé et pour les hommes on s'en approche rapidement.
La situation est un peu différente chez les Arabes israéliens où le taux d'emploi des hommes est plus élevé que celui des harédim : 75% en 2013 et entre 65 et 75% au cours des dix dernières années.
En revanche l'activité professionnelle des femmes arabes reste beaucoup plus limitée même si elle progresse légèrement : en 2013, un tiers des femmes arabes travaillaient contre un quart en 2010-2011.
Source Actualite Juive