Quelques 49 000 électeurs se sont rendu mardi dans 76 bureaux de vote répartis sur le tout le pays pour élire 36 candidats dans le cadre des élections internes du Parti travailliste israélien. Les électeurs doivent choisir huit à dix candidats pour représenter le parti de gauche, qui proposera une liste commune avec le parti du centre HaTnua. Les urnes seront fermées mardi à 10h00 heures (20h00 GMT) et mercredi à 11h00 heures (09h00 GMT), la liste conjointe sera officiellement annoncée...
Le chef de l'opposition Isaac Herzog et l'ancienne ministre de la Justice Tzipi Livni ont annoncé qu'ils uniront leurs forces dans la prochaine élection israélienne le 17 mars, pour former un bloc de centre-gauche.
S'ils remportent les élections, contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qui brigue un quatrième mandat, ils occuperont la fonction de Premier ministre, par rotation, servant à un demi-mandat chacun, Herzog prenant la tête du gouvernement en premier. Ce système a déjà été mis en place par Shimon Peres et Yitzhak Shamir entre 1984 et 1988.
Herzog et Livni ont dit qu'ils proposaient un «nouveau modèle de leadership» pour Israël, inspiré par l'exemple de David Ben Gourion, Menahem Begin et Yitzhak Rabin, trois anciens premiers ministres, à la fois gauche et droite.
Trois places sont déjà réservées à Herzog, Livni et au député Amir Peretz, qui devrait être le numéro huit de la liste.
Les actuels députés du parti, qui visent la réelection, sont en concurrence avec de nouveaux candidats, parmi eux l'avocat Eldad Yaniv, le journaliste arabe israélien Zohir Bahalul, le professeur Yossi Yona, l'industrielle Ayelet Nahmias-Verbin, et le rabbin libéral Gilad Kariv.
Ancienne présidente du parti, Shelly Yacimovich est également toujours considérée comme une candidate à fort potentiel au sommet de la liste. Le parti travailliste a réservé quatre des vingt premières places aux femmes, dont trois femmes sont censées apparaître dans le top 10.
"Elle [Yacimovich] devrait arriver en haut de l'ardoise," annoncent des députés du parti au quotidien Haaretz mardi. "Elle peut même arriver à la première place, mais peut aussi payer un prix [de sa perte de leadership] et se trouver plus loin.
Source I24News