Les deux instigateurs du mouvement social de 2011, Stav Shaffir (29 ans) et Itzik Shmuli (34 ans) ont remporté les 4e et 5e places sur la liste du parti Travailliste pour les élections israéliennes qui se tiendront le 17 mars prochain...
Shelly Yachimovich remporte quant à elle les primaires et la 3e place sur la liste Travailliste, les deux premières étant de facto réservées au chef de l'opposition Itzhak Herzog et au leader du parti Hatnua Tzipi Livni qui ont formé une coalition de centre-gauche.
Le taux de participation était de 58.9%.
Par ailleurs, le nom de la coalition Herzog-Livni devrait être annoncé ce soir, lors d'un grand gala officiel dont la location n'a pas encore été divulguée. Jusqu'à présent, l'union de centre gauche-gauche était surnommée le "camp sioniste".
Selon une étude commandée par le parti Travailliste, plus d'une dizaine de sièges au Parlement israélien seraient encore à prendre, notamment avec les voix des jeunes électeurs se réclamant du centre-droit mais qui ne sont pas encore engagés politiquement.
Par conséquent, Herzog et Livni ont l'intention de centrer leur campagne sur les questions socio-économiques et diplomatiques (isolement d'Israël sur la scène internationale, ndlr).
"Les craintes de s'enfoncer dans la pauvreté, la crise du logement et le coût de la vie sont des questions qui parlent à ces électeurs", affirme une source au sein du parti Travailliste à Haaretz.
"Les considérations sécuritaires - qui caractérisent généralement le soutien au Likoud - sont également présentes, mais en arrière-plan car les gens comprennent maintenant que la 'sécurité' ne paie pas les courses", a-t-il ajouté.
Cependant, le but ultime de la coalition de centre-gauche n'est pas seulement de remporter plus de sièges à la Knesset, mais de le faire avec assez de marge pour obliger le président Reuven Rivlin à demander à Herzog de former le prochain gouvernement.
"Le parti Travailliste doit devenir la plus grande faction à la prochaine Knesset, avec une marge nette d'au moins trois sièges", déclare un responsable du parti Travailliste.
"Si le parti Travailliste est assez pluraliste, même Moshe Khalon (Kulanu) et Avigdor Lieberman (Israel Beitenu) sont susceptibles d'appeler à soutenir Herzog", explique-t-il encore.
De son côté, Benyamin Netanyahou a déboursé un million de shekels (environ 205.000 euros) pour se payer les services du lobby israélien StandWithUs afin de booster sa campagne sur les réseaux sociaux, a rapporté le média israélien The Seventh Eye.
Source I24News