vendredi 2 janvier 2015

La haute cour rejette la pétition pour déclarer illégales les destructions de maisons


La haute cour de justice a rejeté mercredi plusieurs pétitions visant à interdire les démolitions de maisons appartenant a des terroristes. Les pétitions rejetées comprenaient une interdiction de toutes les démolitions, et celles qui tentaient de bloquer la démolition des maisons du terroriste au bulldozer de l'attaque du 4 août et celles des terroristes de la synagogue d'Har Nof, une attaque dans laquelle cinq israéliens ont été tués en novembre...
 

Toutefois, la cour a gelé temporairement l'ordre de démolir la maison du terroriste qui a grièvement blessé le militant pour les prières juives sur le Mont du Temple, Yéhouda Glick, en octobre.
Les requérants ont fait valoir que juste parce que le tribunal a accepté les démolitions comme légales depuis des décennies ne signifie pas qu'il ne peut pas les interdire, citant la fameuse décision d'interdire la torture prise par la cour comme un des nombreux exemples.
Jusqu'en 1999, l'état et la haute cour avaient officiellement et officieusement accepté ou regardé ailleurs lorsque le Shin Bet torturait des terroristes détenus pour obtenir des informations.
Mais en 1999, le tribunal a changé de cap, interdisant au Shin Bet de torturer les détenus.
En 2005, l'état a déclaré un moratoire sur les démolitions après qu'une commission d'état ait constaté qu'elles ne dissuadent pas les terroristes de commettre des actes terroristes, le but apparent de cette politique.
L'état a repris cette politique récemment, démolissant les maisons des terroristes impliqués dans l'enlèvement et le meurtre des trois adolescents enlevés en juin, Naftali Frenkel, Eyal Yifrah et Gilad Shaar, déclarant que la situation sécuritaire en Judée et Samarie s'est détériorée a un tel point qu'elle exige la reprise des démolitions des maisons de terroristes.
Source Juif.Org