La gravité de la menace n'est pas connue, mais les sources concordent : des individus menaçants se sont approchés d'une école juive avant de prendre la fuite au contact des soldats chargés de la protection des lieux. Vers 2 h du matin dimanche, un véhicule s'est arrêté devant le collège-lycée juif Merkaz Hatorah, au Raincy (Seine-Saint-Denis), a indiqué à l'AFP une source proche du dossier...
La porte coulissante s'est ouverte et deux soldats présents dans le cadre du plan Vigipirate se sont approchés pour demander aux automobilistes "de circuler".
Les soldats ont entendu le bruit d'une arme
Le passager, cagoulé, aurait alors tiré vers l'arrière la culasse d'une arme, comme s'il allait faire feu. Selon les premiers éléments de l'enquête, les militaires n'ont pas vu l'arme, mais "ont entendu le bruit" d'une culasse que l'on actionnait, a précisé une source judiciaire.
En réponse, "les deux soldats ont armé leur Famas", le fusil d'assaut de l'armée française, et "le conducteur a aussitôt démarré en trombe". La voiture a disparu dans la nuit sans qu'aucune course-poursuite ne soit lancée.
Des rumeurs sur des soldats non-armés
Depuis les attentats de Paris, les soldats postés devant les lieux sensibles de la région parisienne ont été l'objet d'une série d'actes d'intimidation, ou de simple provocation. Un jeu dangereux selon une source militaire : "Nos militaires sont armés et susceptibles de se servir de leurs armes" lorsque la loi les y autorise, rappelle-t-elle.
Des rumeurs persistantes sur internet suggèrent en effet que les militaires qui patrouillent en région parisienne n'ont pas de munitions et ne sont pas en mesure de faire feu.
Source RTL