lundi 28 mars 2016

Le Canada exhorte l'ONU à revoir la nomination d'un professeur anti-israélien au CDH





Des organisations juives canadiennes et le parti conservateur (opposition) exhortent le gouvernement d'Ottawa à s'opposer à la nomination d'un professeur de droit considéré comme violemment anti-israélien au poste de "rapporteur spécial au Conseil des droits de l’Homme pour les Territoires palestiniens occupés depuis 1967", rapportait dimanche l'Agence télégraphique juive (JTA)....







L'agence de l'ONU devrait entériner jeudi prochain à [ la nomination de Michael Lynk]  sans procéder à un vote.
Le ministre canadien des Affaires étrangères a lui aussi fait part de son opposition à cette nomination. Stéphane Dion a demandé au Conseil des droits de l'homme des Nations unies de reconsidérer la nomination de Lynk. Le ministre a fait cette requête sur son compte Twitter, vendredi.
"Tout le monde peut postuler directement à l’ONU; ce candidat n’a pas été proposé par le Canada et il ne représente pas les opinions de ce gouvernement", a aussi indiqué le bureau du ministre des Affaires étrangères du Canada.
Le Centre consultatif des relations juives et israéliennes a condamné jeudi la nomination de Lynk, soulignant qu'il est "profondément impliqué dans l'activisme anti-Israël au Canada", des propos repris par le porte-parole conservateur en matière d'Affaires étrangères, Tony Clement.
« M. Lynk a joué un rôle clé dans le Canadian Palestinian Education Exchange, un groupe qui fait la promotion d'événements comme la "Semaine contre l'apartheid israélien" [et il a] prononcé des allocutions à des conférences du mouvement One State, qui vise l'élimination d'Israël », a-t-il dénoncé dans un communiqué.
Le Centre pour Israël et les affaires juives (CIJA) cite comme exemple la signature de pétitions anti-Israël par Lynk, l’appel à poursuivre Israël pour "crimes de guerre", l’accusation de "nettoyage ethnique", la participation à des conférences faisant la promotion d’un seul Etat et son action comme chef de file d’un groupe faisant la promotion de la semaine de l’apartheid israélien.
"Nous dénonçons fermement la nomination de Michael Lynk à ce poste", a déclaré Shimon Koffler Fogel, directeur du CIJA. En dépit de l’exigence claire concernant l’impartialité et l’objectivité des candidats au poste, M. Lynk a une longue histoire de participation à des initiatives anti-israéliennes et a à plusieurs reprises fait des déclarations publiques qui prouvent son hostilité envers Israël".
L’organisation B’nai Brith Canada a également critiqué cette nomination, affirmant que Lynk assumera "le rôle de chef propagandiste pour certains des pires violateurs des droits de l’homme dans le monde".
Selon l’organisation, Lynk "compare depuis longtemps Israël aux nazis et a participé à des campagnes anti-Israël", ajoutant que le Conseil des droits de l’Homme "a démontré son intention de poursuivre son programme permanent de diabolisation du seul Etat juif dans le monde".
L’organisation des Amis du Centre Simon Wiesenthal a exprimé sa "profonde déception" de la nomination de Lynk au poste, soulignant qu'il s'agit d'un adversaire très opposé à Israël et qu’il a stigmatiser l’Occident pour les attaques du 11-Septembre.
Dans un communiqué, l’ONG UN Watch, basée à Genève, a déclaré que le choix par les Nations unies d’un "candidat manifestement partial – quelqu’un qui trois jours après le 11-Septembre a blâmé l’Occident pour avoir provoqué ces attaques – constitue une parodie de justice et une violation des propres règles de l’organisation internationale".
"Quelqu’un qui accuse Israël d’apartheid et cherche ouvertement à démanteler l’Etat juif n’est ni impartial ni objectif", a déclaré Hillel Neuer, directeur exécutif de UN Watch.
Michael Lynk doit remplacer le diplomate indonésien Makarim Wibisono qui  qui avait présenté début janvier sa démission au Conseil car Israël ne l'avait jamais autorisé à pénétrer en Judée-Samarie.


Source I24News