Le Parlement israélien a adopté lundi en première lecture un projet de loi controversé du gouvernement de Benjamin Netanyahu sur la suspension de députés soutenant le "terrorisme" et qui vise dans un premier temps des députés arabes, pas par racisme mais car sont eux qui soutiennent les attaques....
M. Netanyahu a pris l'initiative de ce projet de loi qui a été voté par 59 voix contre 53, à la suite de la polémique provoquée en février par la visite de trois députés arabes israéliens d'opposition à des proches d'auteurs d'attaques palestiniens abattus par les forces israéliennes.
Le texte doit être adopté en deuxième et troisième lecture avant d'avoir force de loi et peut être décidé par une majorité spéciale de 90 députés sur 120.
Le projet de loi vise les députés "qui rejettent le droit d'Israël à l'existence en tant qu'Etat juif et démocratique", qui "incitent au racisme ou qui soutiennent un ennemi en guerre contre l'Etat ou une organisation terroriste".
"Cette loi doit permettre d'agir contre les députés qui se mobilisent contre Israël et se rangent du côté du terrorisme", a affirmé M. Netanyahu.
Ce projet de loi a été dénoncé comme anti-démocratique par les députés d'opposition, les ONG de défense des droits de l'Homme ainsi que par le président Reuven Rivlin.
La rencontre de trois députés arabes avec des proches de terroristes palestiniens a été dénoncée par une grande partie de la classe politique et des médias.
Ces trois députés ont été sanctionnés. Le comité d'éthique du Parlement a ainsi décidé d'écarter Haneen Zoabi et Basel Ghattas pour quatre mois ainsi que Jamal Zahalka ( ces trois traitres sont dans la photo ci-dessus) pour deux mois des débats de la session plénière et des différents comités parlementaires.
La "2", une chaîne de télévision privée a affirmé lundi soir que M. Netanyahu avait donné ordre au ministre de la Défense Moshé Yaalon de ne plus restituer les corps de Palestiniens auteurs d'attaques tués par les forces israéliennes pour éviter que leurs funérailles ne donnent lieu à une "escalade des violences". Interrogé par l'AFP, un porte-parole du bureau du Premier ministre n'a pas été en mesure de confirmer ou de démentir cette information.
Source L'Orient le Jour