Le Conseil des Droits de l’Homme de l’Onu, dont le siège se trouve à Genève, a voté en fin de semaine une résolution anti-israélienne. Sous l’impulsion des Palestiniens, la majorité de ses membres a décidé de mettre sur une ‘liste noire’ réactualisée tous les ans les entreprises israéliennes et internationales en contact avec des sociétés de Judée-Samarie, du Golan ou de Jérusalem-est...
La résolution a été adoptée par 32 Etats, alors que 15 autres se sont abstenus. Il n’y a eu aucune opposition.
L’ambassadeur d’Israël à l’Onu a réagi à cette décision en déclarant : « Lorsque l’Onu désigne des sociétés juives pour les boycotter, cela rappelle des époques sombres de l’histoire de l’humanité ».
Il a ajouté que le Conseil des Droits de l’Homme servait directement les intérêts de BDS (qui prône le boycott d’Israël) et agissait au travers d’une approche antisémite et anti-israélienne ».
Danon a ensuite dénoncé le fait que l’Onu préférait se concentrer sur Israël, seule démocratie du Proche-Orient, alors que des catastrophes avaient lieu quotidiennement dans le monde, évoquant les attentats terroristes en Europe perpétrés par Daech, les meurtres de centaines de milliers de personnes et les millions de réfugiés qui avaient dû fuir leur pays en guerre. Il a conclu en affirmant que ‘les records de l’absurdité avaient été dépassés’.
Binyamin Netanyahou a lui aussi critiqué vivement cette nouvelle résolution en rappelant également qu’elle visait la seule démocratie du Proche-Orient au lieu de s’occuper des attentats des Palestiniens ou des attaques terroristes de Daech en Europe.
Le Premier ministre israélien a demandé aux Etats ‘responsables’ de ne pas tenir compte de ce type de décisions qui ‘discriminaient Israël’.
Claire Dana-Picard
Source Chiourim