La moitié des candidats à la conversion (environ 200 cas en tout) sont des Palestiniens et des travailleurs étrangers, d’après les minutes d’un débat de la commission parlementaire de Contrôle de l’État...
D’après la loi israélienne, les personnes non israéliennes ou non concernées par la Loi du Retour ne peuvent entamer un processus de conversion qu’après avoir reçu une autorisation de la Commission des exceptions.
D’après la présidente de la commission de Contrôle de l’État, Karin Elharar (Yesh Atid), les candidats à la conversion sont confrontés à un processus très long et éreintant pour des raisons techniques.
La députée centriste déplore que la Commission des exceptions ne fasse pas davantage pour régler le problème.
« Les critères nécessaires à la conversion d’un candidat sont la sincérité et le fait de n’être ni travailleur étranger, ni clandestin, ni Palestinien, ni squatteur étranger.
En 2014, la commission n’a approuvé que la moitié des requêtes, les autres étant rejetés en raison du second critère », affirme le rabbin Yitzak Peretz, directeur du système chargé des conversions au sein du bureau du Premier ministre.
Source IsraPresse