La commission parlementaire de la Santé a voté mardi en faveur d’amendements permettant au ministère de la Santé de dispenser d’examens d’équivalences les dentistes nouveaux immigrants avec au moins 5 ans d’expérience....
Depuis des années, les associations de nouveaux immigrants se battent pour obtenir ces dispenses, qui vont permettre notamment à de nombreux dentistes français de pouvoir immigrer en Israël.
La députée Nourit Koren (Likoud), membre de la commission et présidente du Lobby pour les nouveaux immigrants francophones s’est félicitée de ce vote qui « ouvre des portes pour tous les dentistes qui ne pouvaient pas travailler en Israël ».
Interrogée par IsraPresse, Mme Koren a affirmé que « la prochaine étape est l’obtention de dispense d’équivalences pour les professions para-médicales et pour les pharmaciens.
L’organisation Qualita, qui regroupe de nombreuses associations francophones d’Israël a salué cette décision et félicité les responsables de ce vote, notamment « le président de la commission de la Santé Elie Elalouf (Koulanou), le ministre de la santé Yaakov Litzman, le ministre de l’Aliyah Zeev Elkin, la députée Nurit Koren, sans oublier le député français Meyer Habib et les associations : Esther Blum et le conseil des association d’Olim, AMI, l’AAEGE, EFI, Gvahim et le CNEF ».
Le Dr David Tibi, un dentiste qui a immigré de France il y a deux ans et très actif pour faire changer la loi a déploré que les amendements votés en commission n’ont pas exemptés les dentistes ayant déjà échoué à l’examen pratique en Israël les obligeant à repasser l’examen.
« Comment expliquer qu’on nous demande de repasser un examen qui a été déclaré inutile lors du vote en deuxième et troisième lecture à la Knesset!!! Comment expliquer que les dentistes qui vont arriver en Israël soient maintenant exemptés de cet examen alors nous sommes aujourd’hui obligés de le repasser ???? », a demandé M. Tibi sur sa page Facebook. Pour lui, « l’Etat d’Israël sanctionne notre droiture…c’est une honte et un scandale !!! ».
Mme Koren, qui se dit « fière » d’avoir pu contribuer à ce changement a de son côté confié à IsraPresse que « ceux qui ont échoué à l’examen pourront le repasser et que les cas particuliers seront étudiés par une commission du ministère de la santé ».
Source IsraPresse