Le mercredi 30 mars, un bénévole d'une association juive d'Anvers a contacté le Centre de crise du Ministère de l'Intérieur belge pour obtenir des informations concernant le rapatriement vers Israël de deux victimes gravement atteintes lors des attentats islamistes qui ont secoué Bruxelles. On peut supposer que le ministère confie cette tâche à des agents sélectionnés avec la plus extrême rigueur et dont les qualités humaines et professionnelles sont reconnues....
Il est donc navrant qu'un certain Zakaria se soit permis de nier l'existence d'Israël - ce qu'il argumente avec beaucoup d'insistance tout au long de l'entretien - sans jamais céder.
Compte tenu de l'ambiance générale on ne s'étonne même plus qu'on parvienne même à politiser un appel de grande détresse humaine de la part de victimes juives du terrorisme islamique en Belgique.
L'entretien a été enregistré - ci-dessous la traduction à partir du néerlandais:
XXX: Bonjour. Je m'appelle XXX et suis bénévole au Comité de coordination de la communauté juive d'Anvers. Je vous contacte au sujet de deux personnes qui ont été blessées lors de l'attentat à l'aéroport.
XXX: Ces deux personnes vont être rapatriées vers Israël. Nos bénévoles se chargent de toutes les démarches. L'hôpital nous a informés qu'elles ont besoin de documents délivrés par la police. L.information est-elle exacte et, le cas échéant, à qui devrons-nous nous adresser? Pouvez-vous me renseigner?
Centre de crise: C'est exact. Voyons. Donc ces personnes vont être rapatriées en Palestine..
XXX: Pas en Palestine. En Israël.
Centre de crise: D'accord, mais avant c'était la Palestine. C'est clair.
XXX: Pouvez-vous répéter le nom?
Centre de crise: La Palestine.
XXX: Pouvez-vous me communiquer votre nom s.v.p?
Centre de crise: Zakaria.
XXX: Et vous ne connaissez que la Palestine?
Centre de crise: Comment?
XXX: Vous ne connaissez pas Israël, seulement la Palestine?
Centre de crise: Je sais que les Juifs y sont allés, qu'ils se sont installés en Palestine et qu'il y a eu une guerre entre Israël et la Palestine. Et il y a l'occupation - c'est ce qu'on nous dit dans les nouvelles.
XXX: Pouvez-vous m'aider et répondre à la questions que je vous ai posée, ou pas?
Centre de crise: Bien entendu. Donc ces personnes vont en Palestine et vous voulez savoir qui peut leur délivrer une attestation. Voilà, c'est noté.
XXX: Pouvez-vous répéter votre nom. Je n'ai pas bien compris.
Centre de crise: Zakaria
XXX: Zakaria?
Centre de crise: C'est exact.
XXX: Zakaria? Et votre patronyme?
Centre de crise: Je ne suis pas obligé de vous le donner
Centre de crise: Je ne suis pas obligé de vous le donner
XXX: D'accord. Merci beaucoup.
Centre de crise: Je vous en pris. Au revoir.
L'enregistrement:
Source PhilosemiteBlog