Les services du renseignement israélien utilisent les réseaux sociaux pour empêcher les attaques terroristes palestiniennes, selon une étude du journal The Economist. Plus de six mois après le début de la vague de violences palestiniennes contre les Israéliens, les responsables de la sécurité osent à peine parler d’une baisse des attaques...
Alors que les ministres israéliens accusent les Palestiniens d’inciter au meutre sur Internet et qu’ils ont essayé, sans succès jusqu’à présent, de persuader les entreprises comme Facebook de supprimer les pages internet qui appellent à la haine et au crime, les renseignements israéliens considèrent les réseaux sociaux comme un moyen principal et éfficace pour repérer les potentiels terroristes avant qu’ils ne passent à l’acte.
Les terroristes palestiniens ont en moyenne entre 15 et 25 ans, la grande majorité d’entre eux sont donc très actifs sur Facebook et Twitter.
“Nous sommes face à un nouveau schéma où nous avons affaire à des individus non seulement seuls, mais qui ne savent même pas une semaine ou même un jour avant qu’ils vont commettre une attaque, ils sont donc très imprévisibles” explique un officier du renseignement israélien.
Grâce à des algorithmes spécialement développés pour surveiller les comptes des réseaux sociaux des jeunes Palestiniens, les renseignements peuvent constituer une liste de suspects potentiels, et dans certains cas, cela a permis à l’armée israélienne d’arrêter les terroristes avant qu’ils ne puissent agir.
Des dizaines de jeunes hommes et femmes ont reçu des ‘avertissements" de la part des services de sécurité israéliens, qui informent également leurs parents qu’ils sont sous surveillance.
Leurs noms sont transmis aux services de sécurité de l’Autorité palestinienne afin qu’ils puissent garder un œil sur eux.
Ces méthodes pourraient être utilisées dans d’autres sociétés où les jeunes se radicalisent sur le web.
Source Israel Valley