Samedi, des chiens renifleurs de bombes ont identifiés dans deux cercueils en bois, expédiés du Liban et à destination de Portland, deux missiles téléguidés perforants de type AGM-114 Hellfire avec des ogives explosives. Ces missiles, conçus pour être tirés depuis des hélicoptères, ont été fabriqués par Lockheed Martin, Boeing et Northrup Grumman, chacun pèse environ 100 livres et coûte environ 110.000 dollars...
Selon le blogueur Daniel Greenfield, le fait que le Liban soit le pays d’origine de l’envoi des missiles suggère que cela faisait partie d’un complot terroriste, conçu et payé par l’Iran, qui domine le Liban par l’intermédiaire de son supplétif terroriste Hezbollah. Si les missiles avaient été expédiés par Daesh, ils auraient été embarqués à partir d’un autre aéroport, affirme-t-il.
Il y a un autre fait qui dénonce l’Iran, plutôt que Daesh comme étant derrière ce complot. Selon la Defense Security Cooperation Agency, citée par CNN, les Etats-Unis ont vendu au gouvernement irakien 780 missiles Hellfire début 2014, et 5000 de plus vers la fin 2014 et en 2015.
L’Irak, comme le Liban, son sous l’hégémonie iranienne, depuis que les Etats-Unis sous le président GW Bush ont investi 10 milliards de dollars par mois sur six ans pour éliminer la minorité sunnite du pouvoir et la remplacer par les chiites pro-Iraniens, majoritaires au gouvernement.
Ces agissements qui démontrent une myopie étonnante, ont été couronnés par l’autonomisation de l’Iran assurée par le président Barack Obama, en libérant ses avoirs gelés à hauteur de 100 milliards de dollars, au moins. Or, selon Dyer, « l’Iran est profondément investi avec les forces irakiennes dans la lutte contre l’Etat islamique, et il n’y a rien d’étonnant (bien que ce soit parfaitement illégal) à ce que le transfert d’armes militaires américaines aux forces irakiennes, ne finisse entre les mains du Hezbollah par l’entremise des connexions de la Force Qods iranienne. « Et le Hezbollah a mis ces missiles dans l’avion à destination des États-Unis.
«Ces missiles devraient constituer une sonnette d’alarme qui devrait nous induire à davantage considérer sérieusement la possibilité d’une menace terroriste avec une implication iranienne directe», prévient Dyer.
Le FBI à Portland a dit avoir ouvert une enquête sur l’affaire, et Jennifer Adams, porte-parole du FBI, a déclaré aux journalistes dimanche après-midi, « Nous ne disposons d’aucune information sur cette affaire pour le moment. »
Source JerusalemPlus