Quelque 400 personnes ont manifesté dimanche après midi à Paris devant le musée
du jeu de Paume contre une exposition de photos appelée ‘Phantom Home : Death ‘ qui met en valeur des
Palestinians auteurs d’attentats-suicides en Israël, dont les étiquettes indiquent ‘’combattants de
la liberté’’ et qui les qualifient de ''ceux qui ont perdu la vie en luttant
contre l’occupation''.
Les
manifestants, entourés d’un cordon de CRS pour assurer leur sécurité, ont
observé une
minute de silence à la mémoire des victimes du terrorisme.
L’exposition de la photographe palestinienne Ahlam Shibli, qui est
présentée au musée depuis le 28 mai jusqu’en septembre, a provoqué de vives réactions d’organisations
juives. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a
accusé cette exposition de faire "l'apologie
du terrorisme" et a envoyé une lettre à ce sujet à la ministre de la
Culture, Aurélie Filippetti. Le Centre Simon Wiesenthal (SWC) de Los Angeles avait appelé la communauté juive ‘’et tous les amis d’Israël et tous les amis de la vie qui luttent contre le terrorisme’’ à rejoindre la manifestation devant le Musée du Jeu de Paume.
Shimon Samuels, directeur des relations internationales du SWC, qui a
visité l’exposition, a constaté :
• L’introduction de l’exposition, dans le catalogue officiel du musée,
décrit les terroristes palestiniens capturés condamnés en Israël comme des
‘’martyrs de suicide ratée qui doivent encore s’acquitter de leur mission
inachevée de suicide’’.
• les volontaires arabes israéliens dans les Forces de défense
israéliennes sont présentés comme mentalement confus ou contraints et
collaborateurs au service sionisme contre la cause palestinienne.
• les prisonniers palestiniens qui ont signé des engagements à renoncer
au terrorisme lors de leur libération ou de l’échange se sont révélés être une
imposture
''Ceci
signifie que les engagements formels signés par tous les prisonniers
palestiniens détenus pour des raisons de sécurité, lors de leur libération ou de
leur échange, de ne plus commettre d’actes terroristes, ne sont qu’une
supercherie – une signature à une seule main ; l’autre, les doigts croisés
derrière le dos, révèle un subterfuge hypocrite qui invalide leur renonciation
alléguée à la violence'', a déclaré M. Samuels.
‘’
L’apologie des attentats-suicides à l’affiche au musée du Jeu de Paume ne peut
qu’exhorter à la violence’’, a-t-il ajouté.La directrice du musée, Marta Gili, a affirmé au Figaro que "la fonction d'un centre d'art est de créer un débat. Je suis donc ouverte aux remarques quelle qu'elles soient. Ce qui me choque, c'est l'utilisation de menaces, d'insultes et de harcèlement".
Koide9enIsrael vous a propose debut Juin un article sur cette exposition :
Source EJPress