La Conférence annuelle du lobby américain pro-israélien AIPAC a ouvert ses portes en début de semaine à Washington. Lundi matin (heure israélienne), la candidate démocrate Hillary Clinton a pris la parole devant une assistance nombreuse...
A l’issue de son discours, elle est descendue de la tribune sous les applaudissements et a serré des mains. L’un des participants, qui portait une kippa noire, s’est approché d’elle pour la remercier et elle a réagi en l’embrassant, ce qui a provoqué son embarras et celui de son entourage…
Quelqu’un a fait un commentaire sur son manque d’informations sur le sujet mais les autres, plus indulgents, ont expliqué que, ‘même si elle s’était renseignée, on ne pouvait pas attendre d’elle qu’elle soit au courant de tous les détails de la pratique religieuse’.
L’allocution qu’Hillary Clinton a prononcée était favorable à Israël mais elle n’a pas oublié d’exprimer également son soutien à la création d’un Etat palestinien. Elle a commencé par dire que ‘la première chose qu’elle ferait lorsqu’elle prendrait ses fonctions de présidente (si elle est élue) serait d’inviter Binyamin Netanyahou à la Maison Blanche’.
Et d’ajouter : « Israël et les Palestiniens ne peuvent pas renoncer à leur espoir de paix basé sur la ‘solution des deux Etats’. Les deux camps doivent faire des démarches dignes de confiance ».
Elle a ensuite précisé: “Nous ne resterons pas neutres en ce qui concerne Israël. L’histoire d’Israël rappelle notre propre histoire en tant qu’Etat ».
Hillary Clinton, fidèle à la politique de son parti, a ensuite pris la défense de l’accord nucléaire avec l’Iran, estimant que suite à sa signature, « Israël et le monde étaient plus sûrs’.
Une opinion qui, comme on le sait, est loin d’être partagée par le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou.
Se voulant rassurante et lucide, elle a ensuite affirmé que ‘si l’Iran rompait ses engagements, les Etats-Unis réagiraient et pourraient même utiliser la force si cela s’avérait nécessaire’.
Claire Dana-Picard
Source Chiourim