Treize soldats golani du 51e bataillon de la brigade ont été condamnés lundi à 20 jours de prison militaire pour avoir refusé de garder une base de l’armée située dans le plateau du Golan. Deux autres soldats de la même unité ont même déserté.
Les soldats ont refusé d’obéir estimant que leurs commandants les avaient punis de façon excessive. En effet, depuis quelques mois, les chefs ont à plusieurs reprises annulé les vacances des recrues et les ont confinées à la base ; selon les soldats il s’agit d’un comportement mesquin qu’ils ont voulu défier en refusant collectivement les ordres.
On ne sait pas encore si les soldats emprisonnés reprendront leur service dans la brigade.
D’autres soldats ont finalement été envoyés pour surveiller la base dans le Golan.
«Ce sont des soldats d’une unité supérieure au sein du bataillon qui estimaient être maltraités», a déclaré un parent de l’un des soldats emprisonnés. «Ils veulent servir leur pays et au cours des derniers mois, ils ont tout donné jusqu’à l’épuisement, c’est normal qu’ils aient leurs jours de congés. »
Un autre parent a déclaré que certains des soldats ont été confinés à la base « parce qu’ils n’ont pas obtenu un assez bon résultat à la course de 5000 m, tandis que d’autres n’ont pas roulé leurs manches de chemise de manière adéquate. Certains d’entre eux n’ont pas vu leur famille depuis plus d’un mois. »
Le mois dernier, six commandants et les combattants de la brigade Golani ont été emprisonnés de 14 à 21 jours pour violence physique et mentale sur soldats. Les témoignages des soldats obtenus ont servi de base aux accusations portées contre les chefs.
Selon les témoignages, le commandant de la compagnie, insulte et humilie souvent ses soldats :«C’était une habitude pour lui de leur parler très mal « , a dit un soldat. »Il a même jeté des pierres et frappé un soldat dans le dos avec un bâton pendant un exercice. »
Un mois plus tôt, cinq combattants et les dirigeants de l’élite de la brigade Egoz ont été licenciés à la suite d’un incident au cours duquel un soldat a uriné sur la tête d’un combattant tandis que ses camarades l’applaudissaient et filmaient la cérémonie de bizutage avec leurs téléphones portables.
Source Tel-Avivre