A l’occasion de la fin de mission de Didier Wisselman (Chef du service économique de l’Ambassade de France en Israël), le Dr Daniel Rouach, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Israël-France, vous convie à une soirée « précieuse » le mercredi 10 juillet sur le luxe français en Israël.
Cet événement se déroulera sur le toit du Musée Yigal Pressler, à partir de 18h, à Tel Aviv. Ce musée est un lieu insolite par sa richesse culturelle et vous aurez la possibilité de le découvrir avant la manifestation.Plus de 100 personnes sont attendues à cet événement. De nombreuses grandes entreprises du secteur du luxe seront présentes afin de nous exposer lors d’une table ronde leur vision actuelle du luxe en Israël ainsi que les principaux enjeux dans ce secteur.
La table ronde sera orchestrée par Itzhak Bendor (Directeur général de l’Association des fabricants de bijoux en Israël), interviendront également Nissim Meyer (Gemmologue diplômé, membre de la Bourse des diamants de Ramat Gan et de la fédération mondiale des Bourses du diamant), Lionel Bobot (Directeur de l’école Vatel International Business School Hotel & Tourism Management Tel Aviv) et bien d’autres encore.
La conférence sera suivie d’un apéritif amical où les intervenants et l’audience pourront se rencontrer et parler librement dans un cadre informel, ouvert et très détendu.
Inscriptions par email : cciif2013@gmail.com
A cette occasion, NIssim MEYER, invité et intervenant à la table ronde, nous a dévoilé quelques uns de ses secrets lors d’une interview exclusive:
“Rencontre avec Nissim MEYER – Le magicien diamantaire”
De retour en Israël depuis plus de 10 ans, Nissim Bernard MEYER, gemmologue et membre de la Bourse du diamant de Ramat Gan, nous fait découvrir un secteur novateur high-tech du diamant. Cette technologie peu connue en Europe, bénéficie d’une véritable envolée outre-Atlantique et en Asie; Israël en est le leader.
D’origine marseillaise, il devient Israélien en 1980, et achève son service militaire en 82. A ce moment, Nissim MEYER décide d’entreprendre des études de Gemmologie à « l’Asian Institute of Gemmological Sciences » (études des pierres précieuses) à Bangkok en Thaïlande, pays réputé comme étant centre de taille et négociation de pierres précieuses. Les mines de pierres sont très importantes dans cette région du globe. Nissim MEYER y découvre étudie et développe sa passion.
Après l’obtention de son diplôme, il se retrouve en Australie où il continuera et deviendra expert diplômé auprès du gouvernement australien. A la suite d’un passage en France, en tant que négociant en pierres précieuses et diamants, il réalise en 2002 son Alya en Israël et en famille. Il continuera à y mettre en pratique ses années d’expériences et de découvertes en intégrant la salle des marchés de la Bourse du diamant pour en devenir membre. Fort de son expérience internationale, ses contacts, sa connaissance du brut, Nissim MEYER a pu réaliser des pièces prestigieuses, où chaque diamant se ressemble à l’image de ce collier qui comprend 99 diamants identiques en qualité.
Lors d’une interview à la Bourse du diamant le 12 Juin 2013: Nissim MEYER décrit la Bourse du diamant comme « un Etat dans un Etat », un monde magique avec ses codes, ses réglementations et ses barrières de sécurité. C’est un endroit extrêmement prestigieux et confidentiel. Composée de 4 immeubles interconnectés entre eux avec à peu près 2 000 bureaux de diamantaires, une salle des marchés pouvant contenir jusqu’à 1 500 personnes (la plus grande salle des marchés de la Fédération des bourses de diamant au monde dont il est membre), où s’effectue les transactions, il s’agit du point de rencontre des membres de la bourse.
Israël prend son envol pendant la seconde guerre mondiale, et nombres de tailleurs de diamants se sont manifestés bien avant la création de son Etat : premier essor de la Bourse du diamant à Ramat Gan. De cette façon, les gros diamants resteront la « propriété artisanale » des tailleurs israéliens et leur savoir-faire en fait d’Israël un leader sur les grosses pierres.
En tant que diamantaire gemmologue et passionné de pierres précieuses, Nissim MEYER nous dévoile au sein même de son activité de diamantaire un autre univers aux aspects technologiques et innovateurs à la frontière de la magie et de l’alchimie. Cette « niche » est pour l’instant en voie de développement et commercialisée à partir de la Bourse du diamant d’Israël principalement.
Il fut attiré par une sphère particulière et beaucoup plus fermée qui représente aujourd’hui une partie non négligeable de son chiffre d’affaires : les techniques d’améliorations du diamant.
Il tente de nous expliquer l’amélioration de la pureté:
Le laser drilled : une intervention par perforation au laser. Il s’agit d’éliminer un point noir dans le diamant. Cette technique, non sans risques doit être accomplie par des spécialistes expérimentés.
La technique de remplissage des fractures : pratiquée dans le but d’améliorer le degré de pureté du diamant. S’applique sur des diamants présentant des fêlures à la surface de la pierre.
Ces deux premières méthodes peuvent s’assembler.
Quant à l’amélioration de la couleur :
Il s’agit de transformer la couleur de la pierre par des couleurs difficiles à obtenir et à trouver dans la nature comme le bleu azur, le vert et le jaune canari.
Une analyse en usine est effectuée. Il s’agit d’améliorer les couleurs par procédés électroniques.
Le HP-HT : La Haute Pression – Haute Température est un processus naturel qui recrée les conditions du diamant quand il était dans la lave au fin fond de la terre où il subissait des grosses pressions. Parfois le diamant peut se casser, bien que les risques soient au préalable bien calculés. Ce traitement impose que le diamant n’ait pas de problème de pureté : il ne faut pas qu’il y ait des cracks ou la pression pourrait fragiliser le diamant.
Nissim MEYER, devient spécialiste par combinaison de techniques et évolue comme le seul et exclusif producteur d’une couleur : l’acqua.
On pourrait comparer cet assemblage inattendu à la production des bonbons “les bêtises de Cambrai”: fruit d’une combinaison d’un confiseur qui aurait mal dosé le sucre et la menthe et aurait insufflé de l’air dans la pâte par inadvertance. Et ce qui fut au final un véritable succès.
C’est enfin lors d’un numéro hebdo que vous pourrez visualiser sur son site internet: http://www.diam.co.il/ , que la question de l’avenir du diamant a été posée à Nissim MEYER puisqu’en 2027 la production des mines actuelles va baisser. Il répond avec tant de conviction, de tendresse et de générosité : « Tant qu’il y aura des mariages, des fiançailles et des gens qui s’aiment, la consommation de diamants perdurera ». C’est là que tient tout le pari du devenir du diamant …
Source JerusalemPlus