Israël exporte son savoir-faire dans de nombreux domaines, dont l’industrie laitière. Pour preuve, la mise en place de projets en Argentine ou au Vietnam permettant aux producteurs de ces pays de tripler, voire de quadrupler leur production de lait.
La start-up israélienne MiRobot a décidé de s’attaquer à un nouveau challenge : construire un robot efficace et bon marché permettant de réaliser une traite automatisée à grande échelle.
Des méthodes de traite insuffisantes
Les méthodes actuelles dans les salles de traite traditionnelles s’appuient principalement sur des opérations manuelles : nettoyage, sécrétion du lait, fixation du matériel de traite, désinfection, etc. Du personnel qualifié effectue ce travail répétitif, ce qui peut poser des problèmes de qualité inégale de la performance, de débit non optimal ou de dépendance à une main-d’oeuvre rare.
Un robot multitâche
Depuis peu, la start-up israélienne MiRobot travaille au développement d’un robot de traite permettant d’automatiser entièrement la production. Egalement appelé MiRobot, il est conçu comme un apport à la traite traditionnelle dans les fermes de taille moyenne à grande (de 200 à plus de 3.000 vaches) en effectuant le nettoyage, la traite et les routines post-traite. Un seul superviseur suffit pour traire des dizaines de vaches simultanément.
Une démonstration d’ici fin 2013
La véritable nouveauté de ce système se trouve dans son système d’imagerie breveté, qui dirige le robot vers la zone à cibler. Ainsi, quand une vache entre dans la stalle de traite, le robot procède automatiquement à l’opération de traite. Le PDG de la start-up, David Rubin, a déclaré que l’entreprise sera prête pour une démonstration dans une ferme en Israël d’ici la fin de l’année. Ses ambitions sont grandes : les Etats-Unis, l’Europe occidentale et l’Australie comptent plus de 100.000 exploitations laitières de 200 vaches ou plus. Aux Etats-Unis seulement, le potentiel du marché est supérieur à 2,5 milliards de dollars.
Source Bulletins Electroniques