Idan Raichel est devenu un phénomène musical connu dans le monde entier. L’artiste a choisi de collaborer avec plusieurs artistes de milieux multiculturels différents créant ainsi une expérience ethnique extraordinaire.
« Mon premier album est sorti il y a plus de dix ans. Pour le nouveau, des chanteurs venus d’Allemagne, du Portugal, du Mali et d’Israël ont participé à des arrangements classiques et à quelques morceaux électroniques. »Raichel se produira tout au long de l’été au Théâtre Amfi à Césarée. Son dernier album s’appelle « Six heures moins quart ».
« Cet album reflète un carrefour de la vie. « Six heures moins quart » en Israël est l’heure où vous sentez que c’est la fin de la journée et le début de la soirée. Pour certains c’est une heure mélancolique qui marque l’achèvement d’un temps et pour d’autres c’est une heure joyeuse qui annonce le début d’une longue soirée. »
Ses chansons ethniques, son rythme et ses battements électroniques soulèvent les hordes de fans. Idan Raichel se plaît au piano qui accompagne son chant mélodieux et ses paroles presque sussurées.
« L’histoire des chansons trouve son inspiration n’importe où, soit par une rencontre avec quelqu’un dans la rue soit lorsqu’il y a une histoire avec un membre de la bande. Cela peut démarrer à partir d’une mélodie à laquelle on ajoute des mots, des paroles ou même en lisant la Bible, qui est un livre très inspirant, même si vous n’êtes pas religieux. »
Raichel a changé le visage de la musique israélienne en raison de ses collaborations avec d’autres artistes, de sa voix unique, de ses textes et de son style. Son album comprend des titres en hébreu, en espagnol, en arabe, en amharique et en swahili.
« Je pense que c’est la magie d’ ‘Idan Raichel Project’, jusqu’à aujourd’hui, nous avons enregistré des titres avec plus de 95 musiciens et chanteurs. Le plus jeune membre du groupe est âgé de 16 ans et les aînés ont 83 et 91 ans. Ce sont des gens qui vivent avec la passion de la musique. Je me sens comme le réalisateur d’un film. »
« Tous les 10 à 15 ans il y a une nouvelle immigration qui change le visage de la société israélienne, mais je ne vois pas mon batteur comme batteur » irakien » et je ne vois pas mon chanteur comme chanteur « éthiopien ». C’est la magie du melting-pot que nous admirons et nous portons cette nation multiculturelle sur scène. »
« Le plus grand compliment que nous ayons reçu du peuple, des médias et de l’État, c’est qu’ils décrivent le projet Idan Raichel comme la bande-son d’Israël de cette dernière décennie. Je pense que si les gens écoutent cette musique, peu importe où, pour eux c’est la bande son d’Israël et pour nous c’est un grand honneur ».
Tomer Vogue, un résident de Binyamina : « C’est un grand spectacle, j’ai beaucoup aimé et je suis resté sans voix. »
Ilana Bibi, résidente de Holon : « Raichel est un grand artiste et j’adore son travail. »
Shir Tenser, résident de Hod HaSharon : »C’est mon premier concert, mais je l’aime vraiment, c’est spécial. »
Idan Raichel : »Nous n’aurions jamais imaginé jouer à guichets fermés, dans cet endroit étonnant et légendaire. Il n’y a pas grand chose à demander, juste remercier Dieu de la chance qu’il nous donne de pouvoir vivre de notre passion. »
Raichel a fait des records de ventes en Israël en vendant plus d’un demi-million de disques dans le monde. Sa musique fait appel à des publics de plusieurs cultures, genres et générations, faisant de lui un maestro de la musique et de la culture israélienne.
Source Tel-Avivre