jeudi 14 avril 2016

Les forces spéciales iraniennes subiraient de lourdes pertes en Syrie





Alors qu’elles ont été envoyées en Syrie pour soutenir les forces du dictateur Assad dans des batailles meurtrières dans la ville d’Alep depuis la mi-mars, les forces spéciales iraniennes auraient souffert de lourdes pertes. Mardi, le Front Al-Nusra, affilié à Al-Qaïda, qui joue un rôle central dans les combats qui ont lieu dans le village stratégique d’al-Eis dans le sud d’Alep, a publié une vidéo montrant les forces iraniennes s’enfuyant du champ de bataille...
 





La vidéo montre les forces spéciales de l’Iran, ainsi que des combattants de milices libanaises et irakiennes qui ont combattu à leurs côtés, fuyant le village déchiré par la guerre au milieu des bombardements intensifs d’Al-Nusra sur leurs positions.
Selon des rapports syriens non officiels, plus de 30 soldats de la brigade 65, la brigade des forces spéciales iraniennes, ont été tués depuis leur arrivée en Syrie, dont des officiers.
Le coup de massue subit par les forces iraniennes a suscité de nombreuses révélations de joie parmi les activistes arabes sur les réseaux sociaux. Un certain nombre d’entre eux a déclaré que, même si elle ne l’a pas annoncé publiquement, l’Iran a envoyé des brigades supplémentaires pour aider la brigade 65, qui est célèbre pour ses bérets verts.
Leur thèse est basée sur les images de combattants iraniens qui ont été tués, et qui portaient des bérets de différentes couleurs.
Néanmoins, le cheikh Muhammad al-Mohaisany, le chef du conseil islamique de Jaish al-Fatah, la bannière sous laquelle se battent Nusra et d’autres groupes islamistes sunnites, a fait valoir dans une vidéo diffusée mardi que les iraniens tués ont combattu dans les rangs des Gardiens de la Révolution, et ne faisaient pas partie de l’armée iranienne régulière.
En parlant des forces iraniennes, Mohaisany a déclaré que « la terre est pleine de sang, et ils vont subir des pertes supplémentaires. »
Le vice-ministre iranien des affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a exprimé mardi sa profonde préoccupation sur ce qu’il a dit être une augmentation des violations du cessez-le feu syrien, dans ce qui pourrait être interprété comme un affichage de craintes iraniennes croissantes d’une lourde défaite à Alep.


Source JerusalemPlus