Les Rhénans ont sorti Maccabi Tel-Aviv au 3e tour qualificatif en faisant 3-3 en Israël, après avoir mené 3-0 après 32 minutes. Bâle a assommé son adversaire en marquant trois fois en un peu plus d'une demi-heure.
Le FC Bâle a franchi un premier obstacle vers la phase de poules de la Ligue des champions. Cette partie a épousé un scénario pour le moins rocambolesque. Bâle a assommé son adversaire en marquant trois fois en un peu plus d'une demi-heure. Schär (5e/penalty), Salah (21e) et Diaz (32e) assuraient ainsi virtuellement la qualification pour les barrages.
Mais les Suisses se sont ensuite déconcentrés, de manière aussi étonnante qu'incroyable. Avec pour conséquence un improbable retour israélien: un malheureux autogoal de Schär (34e), suivi dans la foulée d'une belle réussite de Zahavi (36e), lequel abusait un Schär qui pensait peut-être encore au but précédent. Le Maccabi égalisait ensuite par Radi (54e) et pouvait à nouveau y croire.Devant l'écroulement des siens, Murat Yakin réagissait en renforçant son secteur défensif. Streller, fatigué de batailler seul en pointe, était remplacé par Sauro, le FCB passant ainsi à une arrière-garde composée de cinq hommes. L'entraîneur bâlois sortait aussi Philipp Degen au profit d'un Voser plus fiable défensivement. Cette double mesure permettait aux Rhénans de stopper l'hémorragie, Sommer n'étant plus inquiété ensuite à l'exception d'un bel arrêt sur une tête de Prica (89e).
Promis à une soirée difficile dans la fournaise du Bloomfield Stadium, les Bâlois, très vifs, avaient réalisé le début de match parfait. Ils bénéficiaient d'un penalty après moins de cinq minutes pour une faute de Yeini sur Stocker: la sanction était transformée avec brio par Schär.
Unique buteur du match aller voici une semaine, Stocker était encore impliqué sur les deux autres buts du FCB. Il récupérait le ballon à mi-terrain avant de décaler Salah pour le 0-2. Puis il était à l'origine du superbe but de Diaz en servant Streller, lequel remettait en retrait pour le Chilien. Avec trois longueurs d'avance, quatre au total, les hommes de Murat Yakin semblaient idéalement placés pour gérer tranquillement la suite des opérations. Et pourtant...
Source TDG