jeudi 15 septembre 2016

Israël a réduit de 5% sa consommation d’énergie en 2014


Malgré l’augmentation de son niveau de vie, l’Israélien réussit à économiser de l’énergie, carburant et électricité ; tout en produisant davantage. Voilà un chiffre encourageant pour l’économie israélienne mais qui a failli passer inaperçu : en 2014, Israël a consommé 20,9 millions de tonnes d’équivalent pétrole (TEP), contre 22,1 millions de TEP en 2013, soit une baisse de 5%...




Selon l’Institut de la Statistique, la tendance à l’économie d’énergie en Israël se confirme depuis une décennie, à l’exception de l’année 2012 qui avait connu un pic exceptionnel « en raison d’un usage excessif de mazout ».

EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

La baisse de la consommation d’énergie enregistrée en Israël en 2014 est d’autant plus remarquable que le PIB a augmenté de 2,6% la même année : autrement dit, l’économie israélienne réussit à croître tout en dévorant moins d’énergie.
Comme en Europe, il existe bien en Israël une tendance de fonds en faveur de l’efficacité énergétique : dorénavant, chaque point supplémentaire de PIB exige 7% d’énergie en moins. La production israélienne devient donc plus efficace : elle augmente et devient économe en énergie.
Certes, l’efficacité énergétique n’est pas un objectif en soi : elle vise aussi à réduire les coûts (directs et indirects) écologiques, économiques et sociaux, induits par la production, le transport, la transformation des matières premières, etc.

PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE

La performance israélienne paraîtra d’autant plus surprenante que l’usage d’appareils, véhicules et produits dévoreurs d’énergie se multiplie. C’est ainsi que la consommation finale d’essence en 2014 était inférieure de 1% à celle de 2010 ; or sur la même période, le nombre de véhicules en circulation en Israël est passé de 2,6 à 3 millions, soit 400.000 voitures de plus en quatre ans.
Autrement dit, l’Israélien modifie ses habitudes d’achat et de conduite : dorénavant, il préfère une voiture plus petite, moins polluante et donc plus économe à l’achat et à l’entretien.
Certes, le gaz aussi y est pour quelque chose : l’exploitation des réserves de gaz naturelles découvertes au large des côtes israéliennes favorise, et continuera de favoriser, les économies d’énergie et la chasse au gaspi.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Source Israel Valley