Cher Marin Karmitz,
Par votre entreprise le film "Un Divan à Tunis", va se retrouver à l’affiche des Rencontres "cinéma du Moyen-Orient" à la cinémathèque de Jérusalem.
D'après son site web, "le cinéma du Moyen-Orient cherche à mettre en avant les meilleurs films du Moyen-Orient, dans l'espoir d'exposer les différentes cultures et les sociétés de la région et les problèmes auxquels elles sont confrontées au public local".
Voici ce qu'en pense un jeune acteur rencontré au Maghreb : "Si ça dépendait de moi, je boycotterais ce festival de propagande sous prétexte de 'rapprochement entre les peuples' dans un État qui tue le peuple palestinien et viole les droits humains les plus fondamentaux depuis des décennies".
Tout est dit d’une situation que vous ne pouvez pas ignorer, tant, la famille du cinéma en France est un microcosme qui sait arpenter et ausculter le monde.
Il n’empêche que la situation faite aux palestiniens nécessite d’être mise et remise sur notre ouvrage tant elle est bafouée, niée, hier encore par le plan d’agression présenté par Trump, basé sur l’annexion complète de Jérusalem et de la quasi totalité de la Cisjordanie.
L’écrasante majorité des citoyens du monde arabe a vigoureusement rejeté cet "accord israélo-américain du siècle" et de grandes manifestations populaires ont eu lieu en Tunisie, au Maroc, au Yémen, en Jordanie et dans d'autres pays arabes, démontrant la centralité de la cause palestinienne.
La Tunisie a toujours été pleinement solidaire avec le peuple palestinien dans sa lutte pour la défense de ses droits légitimes et inaliénables, contre l’occupation, la colonisation et l’apartheid israéliens.
Cet engagement historique, rappelé dans le préambule de sa Constitution, lui a valu de multiples agressions israéliennes, sur son propre territoire.
En cas de diffusion du film "Un Divan à Tunis" à la cinémathèque de Jérusalem avant même sa sortie en Tunisie, il faut donc que vous vous attendiez à un boycott citoyen en Tunisie et aussi en France de la part de la communauté tunisienne.
Vous devriez aussi vous attendre à des actions en justice pour bloquer la diffusion du film en Tunisie en raison de sa présentation dans un organisme financé et reconnu par le gouvernement israélien.
Un appel au boycott citoyen de ce film sera aussi lancé en France dans le cadre du mouvement Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) pour les droits du peuple palestinien, en réponse à l’appel de la plus grande coalition de la société civile palestinienne.
Nous espérons donc que vous entendrez notre appel à retirer le film des Rencontres "cinéma du Moyen-Orient" à la cinémathèque de Jérusalem.
Veuillez agréer Cher Marin Karmitz nos sincères salutations.
Et bien j'encourage Tous les amis d'Israel et l'ensemble de la communauté Juive à allé voir ce film au cinéma afin de soutenir efficacement Marin Kamitz.
Source Koide9enisrael
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