Brad Parker, un responsable de «Defense for Children International Palestine» (DCIP), avait été invité par Bruxelles, qui occupe la présidence tournante du Conseil de sécurité, à s'adresser au plus haut organe des Nations Unies.
Cette ONG dit défendre les droits des enfants dans les Territoires.
Les autorités israéliennes l'accusent pour leur part d'avoir eu par le passé, dans ses conseils d'administration, des membres affiliés au Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation considérée comme terroriste par l'Union européenne, les États-Unis et Israël.
Israël accuse plus particulièrement M. Parker, un responsable de l'ONG à Ramallah, en Judée Samarie, de publier des contenus «anti-israéliens» sur les réseaux sociaux. M. Parker a assuré à l'AFP qu'il ne s'adresserait plus au Conseil de sécurité, après un changement de la nature des discussions auxquelles il devait assister.
«Le gouvernement belge a transformé la réunion en consultations à huis clos, ce qui signifie que je ne parlerai pas», a déclaré M. Parker à l'AFP.
«Nous prévoyions de fournir une déclaration fondée sur des preuves montrant les graves violations commises par Israël dans les territoires palestiniens occupés de 2014 à la fin de 2019», a-t-il dit.
«Il est frustrant qu'une fois de plus le contexte politique ait contribué à faire taire notre voix», a-t-il dénoncé.
L'ambassadeur d'Israël en Belgique et au Luxembourg, Emmanuel Nahshon, a écrit sur Twitter au début du mois qu'inviter M. Parker avait créé une «tension inutile» qui était «facilement évitable».
Source Le Figaro
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