Cette association, qui réunit lundi et mardi, en lien avec le Consistoire central, des responsables de communautés juives européennes, des hommes politiques et des diplomates, a présenté un "plan d'actions" qu'elle espère voir adopter "par le parlement de chaque gouvernement européen", a expliqué le rabbin Menachem Margolin, président de l'EJA.
Parmi les mesures de ce plan, il a cité "l'obligation" pour chaque gouvernement de mettre à jour les programmes scolaires sur la Shoah, l'interdiction de "la vente de symboles nazis", ou encore l'interdiction de "l'utilisation de stéréotypes antisémites", comme cela a pu avoir lieu en Belgique lors d'un carnaval.
Le rabbin Menachem Margolin a ensuite précisé à l'AFP qu'il allait proposer de créer une plateforme sur le réseau social Whatsapp permettant de centraliser les incidents antisémites - attaques verbales ou physiques - dans l'Union européenne, car actuellement "la plupart ne font pas l'objet de plaintes".
Pour les communautés juives qui le demandent, il souhaite mettre sur pied "un centre de sécurité" proposant une aide via la vidéosurveillance.
"C'est crucial que chaque gouvernement ait un responsable" de la lutte contre l'antisémitisme, "car nous constatons que nous, communautés, ne pouvons pas, seules, (l')éradiquer", a-t-il estimé.
Il s'est félicité de l'existence d'un "coordinateur chargé de la lutte contre l'antisémitisme" dans certains pays de l'UE, citant la France, l'Italie, la Grande-Bretagne ou encore la Roumanie.
Née en 2007, l'EJA, dont le siège est à Bruxelles, se présente comme voulant "renforcer l'identité juive" et "défendre les intérêts juifs en Europe".
Source Voa Afrique
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