En mars 1939, face à l’afflux des premiers, dont les autorités françaises redoutent le caractère subversif, un système d’internement est improvisé.
Dans cet « archipel des camps français », Septfonds est un « îlot ».
Geneviève Dreyfus-Armand s’attache à brosser un portrait précis et vivant des réfugiés espagnols qui peuplèrent ces baraques bâties à la hâte, rendant ainsi à la mémoire leurs destins.
Dépeints en criminels par la propagande du général Francisco Franco, ils sont perçus avec méfiance et traités avec brutalité et cynisme côté français.
Déplacés d’un camp à un autre, nombreux sont ceux qui se joignent à l’effort de guerre de leur pays d’accueil pour échapper à leur sort.
Aucune gratitude ne leur en sera témoignée.
Septfonds deviendra en 1942 l’antichambre de Mauthausen et d’Auschwitz.
Source Monde Diplomatique
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