Sous l'impulsion de son Premier ministre Justin Trudeau, le Canada était devenu en octobre 2018 le premier pays du G7 à légaliser la consommation du cannabis récréatif.
L'âge minimal pour s'en procurer avait été fixé à 18 ans, sauf au Québec où il a été porté à 21 ans.
Et la légalisation avait rapidement entraîné des ruptures de stock dans des boutiques, qui doivent obtenir un permis des autorités.
La loi canadienne autorise aussi la production personnelle, mais limitée, de cannabis à usage récréatif.
De son côté, Israël a déjà donné son feu vert à l'exportation de cannabis médical mais la production, la vente, l'achat et l'utilisation pour des usages récréatifs restent des infractions.
Selon l'Autorité de lutte contre la drogue, 27% des Israéliens fument au moins une fois par an du cannabis, mais ce pourcentage grimpe à 41% parmi les 18-25 ans.
La législation sur la consommation a été assouplie juste avant les élections d'avril 2019, les Israéliens surpris à consommer n'écoperont les deux premières fois que d'une amende, sans inscription au casier judiciaire.
Benjamin Netanyahu a précisé qu'il souhaitait, avec ce projet, désengorger les tribunaux voire effacer les condamnations du casier judiciaire pour «les dizaines de milliers d'Israéliens condamnés pour utilisation personnelle ou possession de cannabis, ce qui provoque des souffrances inutiles».
Oren Leibowitz, à la tête d'Ale Yarok («Feuille verte»), un parti dont l'un des principaux objectifs est de légaliser le cannabis, fera partie de cette commission qui sera dirigée par le ministre de la Justice Amir Ohana, a précisé Benjamin Netanyahu.
«Feuille verte» ne présente pas de candidats aux élections du 2 mars, qui s'annoncent très serrées, mais compte néanmoins des milliers de supporters en Israël.
Source CNews
Vous nous aimez, prouvez-le....