Roman, témoignage, essai... Chaque semaine, retrouvez le choix "feel good" de Christophe Mangelle, fondateur et rédacteur en chef du site culturel "La Fringale Culturelle". Aujourd'hui : le premier roman luxuriant de Ayelet Gundar-Goshen, "Une nuit, Markovitch" aux Éditions Presses de la cité...
Qui est l'auteur ?
Née en 1982 à Israël, Ayelet Gundar-Goshen est diplômée en psychologie clinique à l’Université de Tel-Aviv. Elle a également fait ses études de cinéma à l’École de cinéma et de télévision Sam-Spiegel à Jérusalem.
L’écriture, c’est toute sa vie : ses scénarios de films ont remporté des prix dans plusieurs festivals internationaux et elle a déjà écrit deux romans.
Les lecteurs français peuvent enfin découvrir depuis fin août en librairie le premier, Une nuit, Markovitch (Presses de la cité) qui a été traduit en huit langues et qui a également été couronné par le prix Sapir du premier roman en Israël.
Ça raconte quoi ?
Une nuit, Markovitch s’appuie sur des faits réels. À la veille de la Seconde Guerre Mondiale, deux hommes - Zeev Feinberg et Yaacov Markovitch - quittent leur petit village de Palestine, pour l’Allemagne. Ils sont envoyés en Europe pour sauver des Juives des griffes de l’Allemagne nazie. L’idée est qu’ils les épousent sur le principe d’un mariage blanc.
Puis de retour en Palestine, ils doivent divorcer. Seulement Yaacov sent qu’il ne va pas pouvoir renoncer à Bella, la femme la plus magnifique qu’il ait vue de sa vie. Il va donc la retenir de force, contre sa volonté.
Pourquoi on aime ?
Ayelet Gundar-Goshen dit que "la littérature est le meilleur vecteur d’empathie jamais inventé car elle nous glisse dans la peau de l’autre". Et c’est bien ce qui attend le lecteur qui se plongera dans Une nuit, Markovitch.
La romancière met en scène des personnages inoubliables que les lecteurs peuvent observer, sentir et même aimer.
Elle pose également un regard d’une grande intelligence sur la complexité de la guerre, sur l’amitié mais aussi l’amour sous différentes formes.
Source LCi