dimanche 3 avril 2016

Pour Israël, son admission au GAFI est une belle victoire





Après plusieurs tentatives infructueuses, Israël vient d’être accueilli en tant qu’observateur au Groupe d’Action financière qui siège à paris. Le Conseil des ministres hebdomadaire, qui se tient ce dimanche à Jérusalem, avalise la décision du GAFI d’accueillir Israël en tant qu’observateur. Après plusieurs années de candidature, Israël a été enfin accueilli auprès du GAFI, le Groupe d’Action financière, qui élabore des mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux...







C’est au cours de la troisième réunion plénière du GAFI, qui s’est tenue sous la présidence coréenne du 17 au 19 février 2016, que le financement du terrorisme a été déclaré la priorité absolue pour le GAFI.
Le Groupe a alors accueilli la Malaisie en tant que membre et Israël en tant qu’observateur. Le GAFI est connu aussi sous son sigle anglais FATF (The Financial Action Task Force).


LUTTE CONTRE LES CAPITAUX NOIRS


Israël va pouvoir accentuer sa lutte contre le blanchiment des capitaux noirs. Son adhésion au GAFI, même en qualité d’observateur, va lui permettre de coopérer avec d’autres pays qui multiplient leurs efforts de lutte contre le financement du terrorisme à ceux du blanchiment de capitaux.
Le Groupe d’Action financière (GAFI) a été créé en juillet 1989 lors du Sommet du G7 de Paris pour examiner et élaborer des mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux.
En octobre 2001, GAFI a étendu son mandat pour intégrer les efforts de lutte contre le financement du terrorisme à ceux du blanchiment de capitaux. Le GAFI se compose actuellement de 37 membres : 35 pays et territoires, ainsi que de 2 organisations régionales.


DE LA “LISTE NOIRE” AU GAFI


Les objectifs du GAFI sont l’élaboration des normes et la promotion de l’efficace application de mesures législatives, réglementaires et opérationnelles en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et les autres menaces liées pour l’intégrité du système financier international.
En commençant par ses propres membres, le GAFI suit les progrès réalisés par les pays dans la mise en œuvre de ses Recommandations, examine les techniques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme ainsi que les mesures permettant de lutter contre ces phénomènes, et encourage la mise en œuvre des mesures adéquates au niveau mondial.
Pour Israël, son admission au GAFI est une belle victoire : pendant longtemps, Israël figurait sur la liste noire des Etats non coopératifs établis par le Groupement d’action financière sur le blanchiment de capitaux.
Or depuis son adhésion à l’Organisation pour la Coopération et le Development Economiques (OCDE) en 2009, Israël a tout fait pour restaurer son image en la matière.


Jacques Bendelac (Jérusalem)


Source Israel Valley