mardi 1 octobre 2013

ONU: Benyamin Netanyahu à la tribune pour démontrer que l'Iran n'a pas changé


L'intervention de Benyamin Netanyahu, ce mardi 1er octobre, à la tribune de l'ONU est très attendue. L'an dernier, le Premier ministre israélien avait montré un graphique représentant une bombe nucléaire iranienne et une « ligne rouge » que Téhéran était censé ne pas devoir franchir. Il va tenter cette fois de convaincre la communauté internationale que l'Iran représente toujours une menace malgré ce qu'il appelle « l'offensive de belles paroles et de sourires » de son président Hassan Rohani. Hier, déjà, Benyamin Netanyahu a appelé Barack Obama à « ne pas se laisser abuser ».

Pour Benyamin Netanyahu, le remplacement de Mahmoud Ahmadinejad par Hassan Rohani à la tête de l’Iran n'a rien changé : même si le nouveau président a condamné l’Holocauste à la tribune de l’ONU la semaine dernière, Téhéran cherche toujours à fabriquer l’arme atomique sous couvert de programme civil et à détruire Israël.
Le Premier ministre israélien a donc de nouveau exigé que « l’Iran démantèle complètement son programme nucléaire militaire ». Sous-entendant ainsi que ce programme existe. Et il a demandé que les sanctions envers l’Iran soient maintenues voire même durcies au cas où Téhéran poursuivrait ses activités nucléaires pendant la prochaine série de pourparlers avec les Occidentaux.
Le président américain a entendu cette inquiétude de son allié, et il a voulu le rassurer en lui expliquant que les Etats-Unis abordaient ces négociations « avec une grande vigilance ». Comprenez, les signes positifs envoyés par l’Iran comme la discussion téléphonique Obama/Rohani ne les ont pas endormis : après les paroles, « il va nous falloir des actes » prouvant qu’ils « ne peuvent pas obtenir une arme nucléaire », a affirmé le président américain.
Et si Barack Obama a de nouveau appelé à « donner une chance à la diplomatie », il a aussi promis de maintenir « toutes les options sur la table », y compris un éventuel recours à des frappes.

Source RFI