lundi 31 décembre 2012

Véronique Genest à Tel-Aviv – Islam, Israël, mariage homo, Depardieu… Interview sans langue de bois !



Nous avions rendez-vous au Bar Giora, café attenant au Dizengoff Center de Tel-Aviv. Ce n’est donc pas un hasard si, 5 minutes avant l’heure du rendez-vous, je croise Véronique Genest et son mari devant le grand centre commercial de la deuxième ville d’Israël. De loin, je la vois qui donne une pièce à une vieille femme jouant du violon. Je m’approche. Je me présente. Et Véronique Genest, d’un naturel troublant, me parle comme si nous nous connaissions depuis 20 ans. Elle n’a pas la grosse tête, elle est accessible, et n’a pas la langue dans sa poche. Parfait, pour Jean-Patrick Grunberg de Dreuz.info que j’ai convié au rendez-vous et pour les lecteurs de JSSNews. L’interview, d’une durée de près de deux heures, a été retranscrite ici et sur Dreuz.info (questions communes et séparées). Au total des deux sites, le lecteur retrouvera l’intégralité de ce qui a été dit…


Véronique, quel est le sens de ton voyage ici, en Israël ?
A la base, pas de sens particulier. Juste l’envie de venir voir et découvrir. Et je reviendrais plus tard avec ma mère qui a très envie de venir. Je me suis dit pourquoi pas Noël là bas, le nouvel an…


Tu n’as pas eu peur de venir, avec tout ce qu’on entend « dans les médias » depuis des années ?
Mais non, parce que tout ce que tout le monde dit, c’est qu’on est encore plus sûr ici que n’importe où dans le monde !


Et tu l’as constaté ?
Je n’ai pas peur du tout. De plus en plus – je ne me fous pas de la mort – mais je suis fataliste. Il arrivera ce qui arrivera. Je n’ai pas peur si on me menace. Je n’ai pas peur des gens, même dans la rue à Paris. Et j’ai un peu la sensation, comme avec les animaux, que moins tu as peur et moins il t’arrive de choses.


Le fait qu’il n’y ait pas de police ici dans la rue à l’inverse de ce que l’on voit partout en France?C’est génial ! Enfin ce matin, j’ai vu un nid de beaux mecs, avec des armes, oh la la !!! (ndlr: des militaires).

Donc, ta première impression avec le pays est plutôt positive ?
C’est magique. La lumière est très très belle, le pays est beau, il y a énormément de contraste, même architecturaux, un immeuble vétuste à coté d’un ultra moderne. Oui, j’aime beaucoup.

On sent que c’est un pays qui s’est construit un peu vite, on sent que les choses n’ont pas toujours été fignolées par manque de temps. On sent un pays dans l’urgence, mais surtout une énergie très profonde.
« A TEL-AVIV, T’AS L’IMPRESSION D’ÊTRE A MIAMI, MAIS AVEC LE COTÉ MÉDITERRANÉEN ET COOL… »
Tu imaginais un Tel Aviv comme ça ?
Non pas du tout… en fait je ne le voyais pas. C’est comme la première fois que j’étais à New York. Je croyais que ce serait étouffant, avec les gratte-ciels, alors qu’en fait ça respire bien New York. Ici, t’as l’impression d’être à Miami, mais avec le coté méditerranéen et cool.

Ici tu peux marcher des heures, les gens sont tranquilles, gais. Shabbat on était sur la plage, j’ai vu les gens danser et j’ai dansé avec eux. Si j’habitais ici, je serais dans une école de danse le lendemain. Il y a une sorte d’énergie, et tout le monde est mélangé, les jeunes les vieux, il n’y a pas de barrières entre la vielle dame, le vieux monsieur, ceux qui savent bien danser et ceux qui s’y prennent comme des manches. Personne ne se juge, il y a une gentillesse naturelle, les gens chantent, c’est magnifique.

Es-tu excitée par ton voyage à Jérusalem ?Forcément… c’est pour moi un peu le « berceau du monde », le berceau culturel, je ne peux être qu’émue.

Tu crois qu’il faut donner la moitié de Jérusalem aux palestiniens ?Je pense que Jérusalem devrait être une ville internationale qui appartient à tout le monde…  mais il faut la donner aux israéliens car le jour où ce sera entièrement à Israël, le monde entier y sera accepté.  Si ce sont les islamistes qui prennent Jérusalem, personne ne pourra y aller. Donc je préfèrerais que ce soit Israël qui l’ait…
A Tel Aviv j’ai vu que toutes les religions se côtoient, il y a une église, une mosquée, et tout le monde vit bien. Je n’ai pas vu de tensions, et j’ai croisé toutes les nations et toutes les religions.

Tu as croisé des arabes…Oui, et des barbus…

Tu as croisé des noirs aussi… Mais où donc est l’apartheid en Israël?
Nulle part. Je ne l’ai pas vu. J’ai été dans les souks, j’ai été aux puces, j’ai été partout, tout le monde est mélangé, je ne savais même pas qui était qui. J’ai vu un groupe, je les ai pris pour des hippies, c’était des orthodoxes, magnifiques, beaux, habillés avec une mode… J’ai croisé un barbu avec une djellaba, vraisemblablement un musulman. J’ai entendu l’appel du muezzin à la mosquée, qui est très beau, avec la méditerranée devant… j’ai vu une église et j’ai entendu ses cloches…


Tu vas aussi aller dans les territoires disputés ?
Disputés ou discutés ? Moi je dis contestés. Oui bien-sûr, on va aller un peu partout.


Tu n’as pas peur de franchir la ligne verte ?Pas du tout ! Les gens qui vivent là bas vivent très bien. Les médias ce qu’ils disent… je n’irais pas à Gaza par contre.

Ramallah ?Ils vivent très bien à Ramallah, ils ont des très belles maisons, des beaux 4×4, c’est un peu comme Tel Aviv, ils vivent un peu comme ici, donc ça ne me fait pas peur d’aller à Ramallah.

On a vu des jeunes français qui t’interpellent, même ici. Ca fait plaisir, non ?Ils sont très sympas, très mignons. (ndlr: ils ont échangé leurs Facebook pour « arranger » un mariage à la fille de Véronique…)



Véronique Genest, on revient sur le tweet et sur l’islamophobie ?
Un jour, on m’envoie une pétition à signer pour protéger les droits de l’homme. Elle vient d’Alain Wagner, qui a monté une association pour la défense des droits de l’homme à Bruxelles. Je prends alors connaissance de la déclaration des droits de l’homme du Caire, qui inclut la loi islamique. Ce sont d’autres droits de l’homme que les nôtres. Donc en fait, il y a les droits de l’homme pour les musulmans et les droits de l’homme pour les non-musulmans, ce qui déjà est hallucinant. Et depuis pas mal d’années ils essayent de réintégrer l’interdiction du blasphème. Donc ils essayent de nous faire avaleur leursdroits de l’homme.

Et puis, avec le processus d’Istanbul, ils tentent, sous couvert de réaffirmer la déclaration des droits de l’homme, de nous faire accepter la version du Caire. Donc danger.
Ainsi donc, Alain Wagner m’envoie un email me demandant de faire circuler une pétition, qui s’appelle processus de Bruxelles, pour confirmer que nous voulons conserver notre déclaration des droits de l’homme, à nous, et qu’on ne voulait pas en démordre. Et c’est ce que j’ai tweeté, fin août. « pour défendre les droits de l’homme… » Et je me fais traiter d’islamophobe, de raciste, on me dit que je ne sais pas ce qu’est la charia, je me fais insulter copieusement, simplement pour avoir demandé qu’on confirme nos droits de l’homme.
Alors que je pensais que les gens allaient soutenir, et même les français musulmans, car je pensais que s’ils étaient en France, ils étaient très heureux d’y être, et de sauvegarder les acquis que nous ont apporté notre liberté d’expression. Je ne m’attendais pas à ça. Je ne m’attendais pas à me faire traiter d’islamophobe et de raciste pour ce tweet. Alors j’ai tweeté : « l’islam est dangereux pour notre démocratie, et il le prouve tous les jours ». Je voyais ce qui se passe en Tunisie, ce qui se passe en Egypte.
D’ailleurs mon mari et moi avons été les premiers à aller à la manifestation pour la Tunisie, et là on nous a dit qu’il fallait sortir de là parce que c’était les Frères musulmans, et on s’est aperçu que 80% de la manif était phagocytée par la religion et par l’islam. On s’est demandé, déjà à ce moment là, ce qui va leur arriver. On ne s’est donc pas tellement trompé, voilà ce qui leur arrive… et ils ne sont pas sortis de l’auberge ! (même si ils se battent et qu’ils se battent bien)
Là dessus Kassovitz m’envoie « niveau zéro »… Et tout ça est repris dans la presse, et Morandini m’appelle, sachant très bien qu’il allait me poser une question là dessus.
MORANDINI PÉTAIT DE TROUILLE, IL ÉTAIT BLÊME…
Véronique Genest, j’ai revu l’émission de Morandini, ou tu as été impressionnante face à ce qui ressemblait à un tribunal. Le mot « islamophobie » a été réactualisé en 1979 par l’imam Khomeny et était destiné à paralyser toute critique de l’Islam. Comment expliques tu qu’il serve aujourd’hui, chez les élites et les journalistes, au même objectif ?
VG : Je pense qu’il y a peut-être un intérêt que je ne cerne pas à mon niveau. Intérêt financier ? Il doit y avoir des intérêts quelque part. D’un autre côté, je pense qu’il y a une sorte de peur de ce que cela va déclencher en face, parce que aujourd’hui il y a une sorte d’ordre moral de la pensée.
L’Islam est presque arrivé à imposer une sorte de … ils ont réussi à réimporter chez nous la chose blasphématoire. De sorte que si tu dis quelque chose contre la religion, c’est malvenu. Ils ont presque gagné. On en est presque arrivé à imposer des barrières avec les mots, tel que si on avait instauré l’interdit du blasphème.
Je vis dans un pays qui s’est battu pour les libertés et je n’ai pas l’intention de retourner en arrière.
Donc chez Morandini, j’ai bien choisi mes mots, et personne n’a voulu les entendre. J’ai dit que si phobie est pris dans le sens de peur, alors oui je suis islamophobe. Il n’y a pas à en démordre et je ne regrette rien de ce que j’ai dit. Je n’ai jamais été raciste, et pour moi la religion n’a pas de race.
Je crois qu’en France il y a un vrai problème. Les musulmans font un amalgame, pas nous. Je discute avec un gamin, qui est moitié moitié, et il me disait s’être senti blessé par ce que j’ai dit.
« Comment peux-tu te sentir blessé ?. Mon discours était très clair, je l’ai expliqué. J’ai dit que je luttais pour les droits de l’homme. Tu es d’accord avec les droits de l’homme de l’islam et la charia », lui-ai-je demandé. Il m’a dit « ben non ». « Donc tu es d’accord avec moi ? Donc tu vas signer la pétition ? » Il me répond « ben oui ! ». « Et bien si tu signes la pétition, on te traite d’islamophobe et de raciste. »

Après « la polémique », tu n’as pas eu l’impression que les journalistes ont fait semblant de ne pas comprendre ton discours pour pouvoir t’attaquer ?
Ils n’ont pas fait semblant, ils ont voulu ne pas comprendre mon discours pour pouvoir m’attaquer.

LES GENS ONT PEUR DE PARLER CAR IL Y A UNE SORTE DE TERREUR QUI S’EST INSTALLÉE DANS MON PAYS… ET CE N’EST PAS NORMAL !
Tu crois qu’au fond d’eux-même, ils comprennent ton discours ?
Mon discours est très facile à comprendre. Beaucoup de gens l’ont compris.


Morandini a essayé de t’embrouiller…
Il pétait de trouille..


De t’embrouiller en disant que la charia ne fait pas partie de l’islam, alors que les Frères musulmans ont pour objectif d’appliquer la charia dans le monde. Un autre a tenté de te dire que l’islam et les fondamentalistes sont deux choses différentes.
Ils ont tous voulu me faire croire que je ne savais pas de quoi je parlais.


Avant que tu ne tweets et que les médias te tombent dessus, avait tu conscience de cette police de la pensée, ce rempart pour interdire le débat ?
Non. Non, non, non, non, non et non. Je suis entrée dans un nouveau monde là. Et comme je suis une combattante, je suis entrée dans une sorte de combat, un peu malgré moi, mais je ne le regrette pas forcément d’ailleurs. En plus de cela, j’adore entreprendre des recherches. Alors s’il le faut, j’étudie, j’étudie encore et encore jusqu’à connaître le sujet mieux qu’il ne le faut.

J’en ai marre d’entendre parler de religion. Je n’ai jamais vécu comme ça ! Ca m’ennuie profondément !
J’avais déjà lu le Coran deux fois. Je l’avais relu en me disant « c’est peut-être pas la bonne traduction » et au final c’était quasiment pareil. J’ai donc étudié ce sujet, j’ai tout mis en corrélation, les hadiths, les sourates, et j’ai eu une nouvelle lecture qui, d’ailleurs, m’a fait encore plus peur. C’est peut-être un peu paradoxal puisque logiquement, d’après ce que l’on m’avait dit, j’aurais due être rassurée, mais ce n’a pas été le cas. Mais même sans lire… Tout ce que l’on voit n’est pas fait pour rassurer. J’aimerais bien que ce monde s’apaise et ne veuille pas imposer une dictature idéologique aux autres. Je veux rester avec mes acquis, je ne veux pas les laisser et je ne les laisserais pas comme ça.

Est-ce que, d’après toi, les journalistes qui t’ont contré, sont plus dans le déni ou dans l’ignorance ?L’Express ne pas pas vraiment contrée.

Morandini ?
Quand je suis sortie du plateau de Morandini, il était blême. Ils pensent tous pareil mais ils ont peur. Et le nombre de gens qui m’ont appelé… Mais ils ont tous peur ! Ils ont peur de parler car il y a une sorte de terreur qui s’est installée : dans mon pays, ce n’est pas normal ! Moi je n’ai pas peur et je n’en n’ai pas souffert. Ni Julie Lescaut : on a fait 6 millions de téléspectateurs !

DEPUIS QUE NOUS AVONS LES PROBLEMES AVEC L’ISLAM, LES CHRETIENS COMMENCENT AUSSI A SE FAIRE ENTENDRE. ALORS D’UN COUP, ON VA SE RETROUVER AVEC UNE RELIGION QUI FERA LOI ?  NON !
Vous avez l’impression d’avoir gagné en popularité depuis ?
Je n’ai ni gagné, ni perdu en popularité. J’ai changé d’image. Beaucoup de gens m’arrêtent dans la rue en me disant : « merci, vous nous avez fait du bien… ». Et puis, beaucoup de gens, on va dire d’une autre ethnie que moi, sont extrêmement chaleureux et ont très bien compris mon discours ! Je n’ai jamais été agressée par personne dans la rue !


Yann Barthès qui t’a traitée de raciste, et Yassine Belatar qui t’a traitée de populiste, c’est dans le but de t’exclure du débat ?A peine a-t-il ouvert la bouche, c’est la première chose qu’il a dit, et c’est pour qu’il n’y ait pas de débat.
Chez Morandini j’ai tout expliqué. Je leur ai dit, avec une parabole sur le noir et la lumière : « montrez-nous vraiment que vous voulez la paix et l’amour, parce que nous pour l’instant on n’a que l’obscurantisme. On est dans le noir. Mais les gens ne veulent pas entendre. Et pourtant, 75% des gens avec qui je parle sont d’accord avec moi.

Parler de l’Islam, c »est un sujet difficile ?
Mais on va être obligé d’en parler à un moment donné… Et même s’il faut être violent pour en parler ! Il va falloir que cela s’arrête. Et vous n’avez pas remarqué que depuis que nous avons ces problèmes avec l’Islam, les chrétiens aussi commencent à se faire entendre ? Alors d’un coup on va redevenir un pays avec une religion qui fera loi ? Non ! Je ne suis pas d’accord. Je suis profondément laïque ! Je suis pour les droits et l’égalité des femmes et des hommes, je ne suis pas contre le mariage homosexuel.

Tout ce qu’on demande, c’est les droits identiques pour tout le monde. Le mariage des homos, je suis pour. Qu’ils se marient. Du moment qu’ils ne me font pas chier, que tout le monde vive comme il a envie de vivre : il n’y a pas plus tolérante que moi. 

Et l’adoption ?
 Je ne suis pas contre le fait qu’ils adoptent ! Il faut bien baliser ça pour les enfants, faire très attention pour que les gamins n’en pâtissent pas. Ce que je trouve débile, c’est l’utilisation des termes "parent 1″ et "parent 2″, ça, on ne peut l’accepter. 

MON COMBAT, C’EST CELUI DE LA CONDITION FÉMININE ET DE L’ÉGALITÉ…
L’adoption par des parents homosexuels fonctionne parfaitement en Israël et on ne parle pas de parent 1 et 2…Exactement ! C’est vraiment des termes ridicules. Ils veulent punir tout le monde pour satisfaire quelques uns.

Est-ce que le soufflet, la religion et de l’islam, n’est pas retombé ?Non, cela a ouvert des portes. Mais mon vrai combat est pour les femmes. Je me bat aussi pour les femmes du monde arabe. Qu’on ne vienne pas me dire qu’elles sont heureuses quand on voit comment elles se soulèvent. Et l’égyptienne qui s’est montrée à poil, elle ne serait pas menacée de mort.
On ne va pas me dire qu’une femme voilée n’est pas un geste politique.

Les féministes sont très silencieuses sur le sujet.
Elles ont certainement tout aussi peur. J’en sais rien. Mais elles sont trop silencieuses ! Une femme voilée, qui revendique cela à ce point, c’est forcément politique. C’est la partie idéologique, socio-politique de l’Islam.


L’islam conquérant ?
C’est exactement ce que j’ai dit chez Taddéï.


L’Islam est parti d’Arabie Saoudite et il a aujourd’hui 57 Etats dans le monde. Ils n’y sont pas arrivés en distribuant des roses.
Mais ils nient avoir fait des conquêtes.


Ils font des conquêtes, considèrent qu’elles sont naturelles, et quand on veut leur reprendre les terres, ils disent qu’on n’en a pas le droit… C’est ce qui se passe en Espagne.
Justement, il y en a même aujourd’hui qui disent vouloir reconquérir l’Espagne.


C’est en toutes lettres dans la charte du Hamas…
Parce qu’ils l’ont occupée pendant 800 ans, pour eux, c’est à eux et on y a aucun droit… Savais-tu que le mur des lamentations est « musulman » ?


Ils voient qu’on leur à pris, mais ne voient pas que eux, avant, nous l’avait pris…
Parlons de l’Algérie. Il y avait quoi, avant, en Algérie ? Il n’y avait rien ! C’était qui en Algérie ? Il y avait les kabyles et les barbares.


Est-ce que les journalistes qui t’attaquent te soutiennent en douce ?
Mais ils ne m’attaquent pas ! Ils ne me contredisent même pas ! Ils déforment un peu mon discours et cela me fâche parce qu’ils donnent une opinion. Et je ne supporte pas cela. Ils ne sont pas critiques, ils sont journalistes, ils sont là pour rapporter ce que je dis, pas pour commenter. Je ne m’engueule pas pour rien. Je me suis sentie trahie. Ils ne rapportent pas les choses exactes que je dis.


Depardieu ?
 J’adore Gérard ! Je lui souhaite une longue vie !
Je trouve qu’il a raison de se barrer s’il a envie de se barrer. Il fait ce qu’il veut de son pognon. Il les as payés ses impôts, 145 millions ! Qu’est-ce qu’ils nous emmerdent ! C’est comme moi, sur ce voyage en Israël… On me dit « comment ça, vous allez dépenser votre argent là-bas… » Alors j’ai répondu en demandant « depuis quand il y a une loi qui empêche d’aller faire du tourisme à l’étranger ? »


Donc, fini aussi les voyages au Maghreb ?
Ah de toutes façons, pour moi, tant que les femmes n’y seront pas traitées de manière équitable, je n’y mettrais plus les pieds ! Je peux encore aller en Algérie et au Maroc. Mais il est clair que la condition féminine est très importante. C’est par la femme que la paix viendra. Le jour où la femme sera libérée, il y aura moins de problèmes.



Source Jss News

Suicide la première cause de décès dans l’armée israélienne



Times of Israël rapporte que selon une information du Maariv de lundi, que malgré une baisse du nombre de soldats qui mettent fin à leur vie ces dernières années, un nouveau rapport publié par le Mouvement pour la Liberté de l’Information révèle que le suicide est toujours la première cause de décès dans les forces de défense israéliennes.
 
Le rapport basé sur des études menées par l’organisme de surveillance du gouvernement et des données obtenues à partir de l’armée, déclare qu’en 2011, les suicides représentaient 37 pour cent du total des décès de soldats actifs, (21 vies). En comparaison, 15 soldats sont morts dans des accidents de la circulation, 12 ont succombé à des maladies, six sont morts dans d’autres accidents et deux ont été tués dans des opérations de combat.
 

9 palestiniens meurent de la grippe porcine…



Neufs palestiniens de la région de Ramallah sont morts après avoir contracté la grippe porcine. Selon le Ministère des Affaires Sanitaires de l’Autorité Palestinienne, 187 personnes sont infectés par ce virus HIN1.

Selon un article publié dans Ma’an News Agency, la majorité des cas ont été signalés dans le nord de la Judée-Samarie, en particulier à Jénine, avec des cas supplémentaires rapportés à Ramallah, Bethléem et Hébron sud.
Le Ministre de la santé publique, Asad Ramlawi, a expliqué que « la plupart des personnes qui ont succombé à la maladie avaient un système immunitaire affaibli ou souffraient de maladies préexistantes. La majorité des gens sont allés à l’hôpital et ont été traités rapidement pour ce virus. »
Les enfants, les personnes âgées, les patients souffrant de maladies chroniques et les femmes enceintes sont considérées comme présentant un risque élevé de contracter la maladie.

Côté israélien « on regarde ce qui se passe chez les palestiniens, ont suit la situation de près… Mais nous n’avons besoin de prendre aucune mesure du fait que nous ne sommes pas touchés par cette épidémie. »
Une grippe porcine est une maladie respiratoire provoquée par un virus grippal infectant les cochons. Courante chez les porcs, avec une estimation de 25 % des animaux atteints à l’échelle mondiale, son taux de morbidité est élevé mais son taux de mortalité est faible. La maladie qui se caractérise chez l’homme par un pic de fièvre, de la toux, la perte d’appétit et une respiration difficile guérit spontanément en 7 à 10 jours.


Source Jss News

Décès de la Prix Nobel Rita Levi-Montalcini



La scientifique et Prix Nobel de Médecine Rita Levi-Montalcini, connue pour ses importantes découvertes sur les neurones, est décédée dimanche à son domicile romain à l’age de 103 ans, a indiqué l’agence de presse Ansa. Née à Turin le 22 avril 1909 d’un père ingénieur et d’une mère peintre, elle entame à 20 ans des études de médecine qu’elle achève brillamment en 1936.

La promulgation des lois raciales en Italie empêche la jeune femme d’origine juive de poursuivre sa spécialisation en neurologie et psychiatrie. Pendant la guerre, elle installe un laboratoire de fortune dans sa cuisine puis dans sa maison de campagne piémontaise où elle mène des expérimentations sur les embryons de poulets. Ses découvertes sur les poulets, pourtant réalisées dans des conditions précaires, lui valent en 1947 une invitation à la Washington University de Saint Louis dans le Missouri.
Elle y restera trente ans, poursuivant sa carrière en tant que chercheuse et enseignante, tout en dirigeant l’Institut de biologie cellulaire du Centre national de la recherche à Rome. En 1986, elle obtient la reconnaissance internationale grâce au Prix Nobel de Médecine reçu en collaboration avec Stanley Cohen pour la découverte révolutionnaire des « facteurs de croissance de cellules nerveuses » (nerve growth factor, NGF).

Cette découverte, « d’une importance fondamentale » selon les motivations du jury, a permis de mieux comprendre le développement du système nerveux et de faire d’énormes progrès dans l’étude des maladies cérébrales comme la maladie d’Alzheimer, des complications neurologiques liées au diabète et certains phénomènes cancéreux. En août 2001, le président de la République italienne Carlo Azeglio Ciampi l’avait nommée sénatrice à vie pour « ses grands mérites dans le champ scientifique et social ».
Elle présidait en outre une fondation à son nom, créée en 1992 et destinée à financer les études de femmes africaines, en Ethiopie, au Congo et en Somalie notamment, et de jeunes dans le besoin.


Source Jss News

Exclusif :Boycotte a la star Academy....cela ressemble a de l' antisemitisme !



Il semblerait que la chanteuse Tal soit tout bonnement boycottée par Vanina, candidate de la Star Academy !


Voici ce que le site internet "entrevue" publi :

Star Academy : Vanina refuse le duo avec la chanteuse Tal !

C’est en effet, ce que la jeune femme favorite du télé-crochet d’NRJ12 tente de faire comprendre en vain à l’une des professeurs du château. S’il est vrai que le niveau des académiciens laisse à désirer cette saison quand est-il de celui des artistes invités ?
Dans cette StarAc « low cost », les habitants du château de Geneste se voient faire des duos avec des chanteurs certes talentueux mais hélas bien en dessous des artistes internationaux proposés lors des versions précédentes de TF1. On se rappelle de la prestation anecdotique de Beyoncé et Sofia Essaïdi ainsi que celle du défunt Ray Charles avec Emma Daumas.
Mathilde, autre candidate de l’émission, estime quant à elle que sa concurrente Vanina a pris la grosse tête et a un égo surdimensionné.
Et vous qu’en pensez-vous ?

pour avoir une idée précise de cette histoire, voici 2 biographies :

Celle de Tal ( Source nrj.re ):



Tal débarque tout juste sur la scène musicale, et déjà rien ne lui résiste. Christophe Maé, Alicia Keys et Sean Paul ont déjà craqué sur le phénomène R'n'B français.
La jeune Tal a la musique dans le sang : avec un père guitariste, une mère chanteuse et un frère compositeur, il était facile pour la jeune fille de se consacrer à une carrière musicale. Et, pour mettre toutes les chances de son côté, la petite apprend le piano, la guitare, la danse, et le chant. Tal, "la rosée du matin" en hébreu, a toutes les cartes en main pour sortir de l'ombre, et c'est d'ailleurs très vite qu'elle va être propulsée sous les feux de la rampe.
Le Net s'enflamme pour les reprises en guitare voix de la jeune fille : Grenade de Bruno Mars ou encore Price Tag de Jessie J, puis un été et un titre bien à elle, On avance, ont suffi pour que les médias s'y intéressent de plus près. Son premier single tourne en boucle durant l'été 2011. Les radios et les télés s'emparent de l'hymne que la jeune fille adresse à sa génération. Il tombera dans les oreilles de Christophe Maé, mais aussi d'Alicia Keys. Les deux artistes sont sous le charme de ce petit bout de femme qui n'a peur de rien, et compte bien percer dans le milieu. Ils lui confient donc leurs premières parties et ne tarissent pas d'éloges à son sujet : son énergie, sa voix particulière sont sans cesse louées. Il faut dire que la voix de Tal ne laisse pas indifférent, certains n'hésitent pas à la rapprocher de celle de Wallen.

Le style inclassable de Tal voguant entre la pop et le R'n'B séduit aussi le Jamaïquain Sean Paul, qui accepte de poser sa voix sur un des morceaux de la belle : Waya Waya, qui fait office de nouveau single, prélude à son premier album attendu pour l'année 2012, Le Droit de rêver.


Celle de Vanina ( Source staragora.com ) :




Vanina est une candidate de la 9ème saison de la "Star Academy" diffusée sur NRJ 12. Cette jeune fille de 23 ans a grandi en Corse et est d'origine marocaine. Elle grandit dans une famille où père et frère se montrent intransigeants. Plus tard, elle vient vivre à Paris dans le but de se lancer dans la chanson et de devenir peut-être un jour une grande chanteuse gospel/soul, son style de musique. Vanina est déterminée, énergique et ambitieuse. Son unique but est de gagner l'émission. Lors du tout premier prime de la Star Academy, elle chante le tube de Rihanna "Diamonds" et reçoit de nombreux applaudissements.




Ben vous pouvez penser ce que vous voulez mais pour moi, il n' y a pas de doute possible, c' est tout simplement du racisme !


Source Koide9enisrael

Grace à l’argent US, l’Egypte se paye des Scuds Nord Coréens !



Les agences de renseignement américaines ont découvert un accord secret entre l’Egypte et la Corée du Nord pour la fourniture de missiles scuds.
Bill Gertz a indiqué que le nouveau régime islamiste de Morsi , qui continuent de recevoir une aide militaire importante en provenance des États-Unis, a conclu un accord pour la fourniture de  missiles Scud-par  Corée du Nord.


Le rapport de The Beacon Washington a déclaré que les missiles Scud  ont été destinés à l’exportation à partir de la Corée du Nord par la Chine voisine.
“L’expédition  composants Scud  est prévu pour être envoyé par fret aérien à travers la Chine vers  l’Egypte, selon des responsables américains familiers avec les rapports de renseignement”,

“Cet accord est en violation des sanctions de l’ONU imposées à la Corée du Nord depuis le début des années 2000 pour ses essais nucléaires et de missiles.”
Les  États-Unis ont éxigé que  l’Egypte, qui reçoit 1,3 milliard de dollars en aide militaire annuelle de Washington, arrête les importations de missiles à moyenne portée  de la Corée du Nord, sous embargo des Nations Unies depuis 2009.

Des sources du Congrès ont exprimsé leurs préoccupations quant nouveaux transferts militaires chinois en Corée du Nord destiné à soutenir une ogive nucléaire pouvant être exportés vers le Moyen-Orient.
En Juin 2012, représentant Michael Turner (R-OH), président du Sous-Comité stratégique des Forces de la House Armed Services Committee, a indiqué que Pekin est le fournisseur   d’équipements pour missile balistique de la Corée du Nord

Le programme est soupconné d’être   financé par l’Iran.
Richard Fisher,  du  Strategy Center, a déclaré que le dernier accord est  poursuivi et que la fourniture de  missiles aux pays du  Moyen-Orient comme l’Egypte, l’Iran, le Liban et la Syrie continue …

«Il est impératif à la fois pour Israël et les Etats-Unis pour se préparer à répondre à des actions de la Chine qui a rendu possible l’holocauste nucléaire  visant à Israël.” M. Fisher.

Dans les années 1980, l’Egypte a été soupçonné d’avoir été le premier importateur Scud. Depuis lors, l’Iran et la Syrie ont reçu le Scud B, ainsi que le C à autonomie étendue et les modèles D.
“En contrepartie du Scud B, la Corée du Nord a aidé les efforts de l’Egypte pour produire localement le Scud”, a déclaré un câble du Département d’Etat en date du 6 octobre 2009 et publié par Wikileaks.
Le câble déclare  que l’Egypte a rejeté une demande américaine de ne pas s’engager avec les exportateurs d’armes nord-coréennes, y compris Korea Mining Development négociation Corp :  Une demande américaine  pour la fermeture du compte Corée du Nord Tanchon Commercial Bank à la Banque nationale d’Egypte ne fut jamais suivi d’effet.


Source terrepromise.net

La Cour Suprême israélienne viole la Loi fondamentale sur la Knesset !



Le 30 décembre 2012, la Cour Suprême israélienne a annulé la décision de la Commission électorale israélienne qui avait invalidé la candidature de la députée arabe Hanin Zoabi aux élections législatives prévues pour le 22 novembre 2013. Bien que conforme à l’avis du Conseiller juridique du Gouvernement Yéhouda Weinstein (qui avait rendu un avis défavorable à cette invalidation), cette décision n’en reste pas moins contestable. La Commission avait, en effet, relevé que la députée arabe avait nié « l’existence d’Israël en tant qu’Etat juif » et soutenu « une organisation terroriste d’État ennemi ou engagé dans un conflit armé contre Israël ».
 
 
La députée hanin Zoabi n’a jamais caché son inimitié à l’égad d’Israël. Commentant la décision de la Commission électorale israélienne, elle s’était lâché le 27 décembre 2012 sur la chaîne Al jazirra : « Il est de ma responsabilité en tant que Palestinienne, et en tant qu’être humain, de lutter contre le siège, contre l’occupation, contre l’oppression de mon peuple, et contre le racisme envers les palestiniens citoyens à l’intérieur d’Israël ». Elle a même donné des précisions sur le fondement de son action : « notre légitimité est issue des masses palestiniennes et non de la Knesset et de ses commissions ». Il ressort (une fois encore) de ses déclarations, que la députée arabe ne se considère pas israélienne ni ne reconnaît de légitimité aux institutions de l’Etat juif. La Cour Suprême israélienne aurait donc du en tirer les conséquences au regard de la Loi fondamentale sur la Knesset dont la force normative est supérieure à tout autre texte ou considération.

Pour s’assurer une parfaite loyauté, fidélité et obéissance de ses membres, la loi fondamentale sur la Knesset du 12 février 1958 a mis à la charge des députés l’obligation de déclarer allégeance à l’Etat d’Israël. La formule est donnée par l’article 15 : « je promets de faire allégeance à l’Etat d’Israël et de m’acquitter loyalement de mon mandat à la Knesset » (article 15 loi 12 février 1958). Cette déclaration d’allégeance revêt une importance toute particulière puisque l’article 16 précise que les députés ne peuvent jouir des prérogatives attachées au statut tant qu’ils n’ont pas prêté le serment. La loi fondamentale envisage même le cas des députés qui auraient une nationalité additionnelle non israélienne. Dans cette hypothèse, l’article 16 A exige d’eux qu’ils se libèrent de l’autre citoyenneté, leur interdisant de déclarer allégeance à l’Etat d’Israël tant qu’il n’en sont pas libérés, et les privant de leurs droits de membres à la Knesset avant toute déclaration sur ce point.

Au cas particulier, Hanin Zoabi ne remplit pas les conditions pour accéder à la députation puisque dans son cas il n’y a même pas double allégeance, mais bien défaut d’allégeance à l’Etat d’Israël en tant qu’Etat juif et démocratique.
La Cour Suprême israélienne se devait donc de valider la décision de la Commission électorale, sanctionner sa violation du serment d’allégeance et lui interdir de se présenter à la députation. Pire, en cautionnant les attaques anti israéliennes de la députée arabe, la Cour Suprême israélienne remet en question le devenir de l’Etat juif.

Dans l’acte fondateur de l’Etat d’Israël, Ben Gouron avait invité les habitants arabes de l’Etat d’Israël à préserver la paix et à participer à l’édification de l’État sur la base d’une citoyenneté pleine et égale et juste représentation dans tous les ses institutions provisoires et permanents. Au cas particulier, Hanin Zoabi ne se considère pas israélienne mais palestinienne (tout comme l’ensemble de la population arabe d’Israël). Dans ces conditions, non seulement la Cour Suprême viole la Loi fondamentale sur la Knesset mais en outre, permet à des personnes qui ne se reconnaissent pas dans le devenir d’Israël, d’accéder à des responsabilités étatiques, quand bien même elles aspirent à sla destruction.

Sur ce point, la Cour Suprême ne respecte pas l’esprit, la philosophie et la vocation de l’‘Etat d’Israël, s’engouffre dans une voie qui dépasse ses compétences, et modifie le cadre institutionnel étatique en considération de sa sensibilité et non de la volonté populaire.
Il eut été opportun pour la Cour Suprême qu’elle organise le cadre des partis politique arabes en s’inspirant du candidat Bédouin Aatef KARINAOUI, fondateur du premier parti arabe pro israélien El Amal Latgir (espoir pour le changement) qui invite les arabes israéliens à participer au devenir d’Israël : « Nous voulons prouver que nous sommes des citoyens loyaux et fidèles ». Affirmant son appartenance à l’Etat d’Israël, il ne craint pas de clamer : « Je suis fier d’être arabe, fier aussi d’être israélien. Je ne suis pas palestinien ».
Aatef KARINAOUI considère que « les députés arabes nous éloignent du concret et ne veulent pas le progrès. Leur leadership est un véritable échec ». Aussi, encourage t il tout d’abord les Arabes à assumer une part du fardeau du service national rappelant que les propos calomnieux des députés arabes sur Israël ne sont que des mensonges : « Toutes les mauvaises choses proférées par les candidats arabes concernant Israël et les supposés mauvais traitements infligés aux Arabes sont des mensonges éhontés ». Il reproche également aux députés arabes israéliens de fonctionner comme les politiciens dans l’ensemble du monde arabe c’est-à-dire sur la corruption (en percevant également des fonds du Hamas, de l’Iran ou du Hezbollah) : « C’est exactement ce qui se passe dans l’Autorité palestinienne, les gens ont faim, et ces politiciens s’enrichissent. » Il n’en reste pas moins parfaitement lucide sur les problèmes du monde arabe et dresse un constat : « Regardez la Syrie, l’Egypte, la Libye, la Tunisie, le Bahreïn : le problème n’est pas Israël, le problème, ce sont les Arabes ».

Dans sa relation avec Israël, Aatef KARINAOUI n’a « aucun problème avec l’étoile de David sur le drapeau ni avec l’hymne national ». Il respecte les institution israéliennes : « Israël est une démocratie, que je respecte » soulignant même la chance que les arabes ont de vivre en Israël : « Nous, les Arabes avons besoin de remercier Dieu parce que nous vivons dans ce pays démocratique », proposant aux population arabes en Israël d’avancer tels des partenaires de l’Etat juif : « Ce que je veux c’est résoudre nos problèmes en tant que membres de la société israélienne, main dans la main avec le public juif », puisque « Israël est un endroit merveilleux pour les Arabes ». En somme, le printemps arabe en Israël doit se faire « contre nos propres dirigeants arabes ».

La Cour Suprême s’écarte de la règle institutionnelle israélienne, s’arroge un rôle normatif que les institutions ne lui donnent pas et outrepasse ses attributions dans une forme d’excès de pouvoir. Les institutions israéliennes et internationales sont amplement suffisantes pour faire d’Israël l’Etat juif, par les juifs, pour les juifs. Il n’appartient donc certainement pas à la CourSuprême d’Israël d’y faire obstacle en remettant en cause la trajectoire que le peuple juif a fixée. La Cour Suprême israélienne est d’ailleurs passée à côté d’une autre opportunité : les députés de la minorité arabe avaient fait savoir que dans l’hypothèse d’une confirmation de la décision concernant Hanin Zoabi, ils se retireraient eux aussi de la compétition, et appelleraient au « boycott de la mascarade électorale ». La Knesset s’en serait très bien portée.


Source desinfos.com

Les enfants dans la Shoah 1933-1945



Le Mémorial de la Shoah présente l’exposition éponyme. La Shoah vue et perçue par les enfants qui en ont été victimes, ou y ont survécu comme enfants cachés grâce à des organisations Juives et à la solidarité des Juifs parmi les nations.
 
« Je ne me sentais en effet pas le droit d’exterminer les hommes […] et de laisser grandir les enfants qui se vengeraient sur nos enfants et nos descendants. Il a fallu prendre la grave décision de faire disparaître ce peuple de la terre. », déclare Heinrich Himmler, sur les Juifs, dans un discours à Posen en octobre 1943.


« Un million et demi d’enfants juifs de moins de 15 ans ont été assassinés en Europe durant la Shoah. Le fondement de cette mise à mort des victimes ne repose que sur le crime d’être né » Juifs.


« Dès le début des persécutions mises en place par les nazis et leurs collaborateurs, la plupart des enfants basculent d’un monde protégé, celui de leur famille, dans un monde inconnu, auquel malgré leurs souffrances ils doivent faire face : exil, exclusion, enfermement, peur, faim, isolement, assassinat. Leur sort, quel que soit le pays d’Europe dans lequel ils se trouvent, relève de situations particulièrement dramatiques. Pourtant, dès 1938, des réseaux et des individus se mobilisent pour tenter de les sauver, en les cachant par exemple, ou lorsque les sauver était impossible, en leur procurant un entourage affectif, pédagogique ou moral ».


Les nazis ont interdit de « documenter par des films ou des photographies les étapes » de la « Solution finale ». Cependant, des images demeurent emblématiques des sorts tragiques d’enfants Juifs, telle la photographie célèbre de l’arrestation d’une vingtaine de Juifs du ghetto de Varsovie en avril-mai 1943, dont un garçon Juif, mains en l’air, se détache du groupe. Cette photographie est extraite de l’album photographique incluse dans le rapport du général S.S. Jürgen Stroop, responsable de l’annihilation du ghetto et de la répression de l’insurrection au printemps 1943, à sa hiérarchie. Cet album figure parmi les pièces à conviction au procès de Nuremberg, et a été reproduite dans des films et livres, et instrumentalisée par la propagande anti-israélienne. Après la diffusion par le JT de France 2 du reportage controversé sur la « mort de Mohamed al-Dura », le 30 septembre 2000, la journaliste Catherine Nay a déclaré sur Europe 1 que « la charge symbolique de cette photo de la mort de Mohamad, annulait, effaçait, celle de l'enfant juif. Cela sous entendait donc que Mohamad était victime d'un projet d'extermination organisé et planifié et que les soldats qui l'auraient abattu obéissaient à ce projet génocidaire » (Jacques Tarnéro), et que les Israéliens se seraient comportés comme les Nazis !?

Lettres, récits, journaux, dessins de ces enfants de la monté du nazisme jusqu’à la libération des camps nazis… « Autant de témoignages intimes et spontanés, précieux et d’une incroyable maturité, révélateurs « leurs espoirs, de leurs luttes, de leurs sentiments, laissés avant le silence ». De ces journaux, le plus célèbre est celui, traeduit en 67 langues, de la jeune Anne Frank, ayant fui l’Allemagne nazie en 1934 pour Amsterdam (Pays-Bas). Là, elle se cache avec sa famille. Elle débute l’écriture de son journal en juin 1942. Cachée dans l’Annexe de l’entreprise familiale, elle est dénoncée, arrêtée, déportée et meurt du typhus, avec sa sœur Margot, dans le camp de Bergen-Belsen, en mars 1945.
Ces documents, avec des photographies et films d’époque évoquent « le sort et les actes des enfants qui ne sont plus, mais aussi de ceux qui ont survécu ».


Les « écrivains qui ont subi la Shoah quand ils étaient enfants ont gardé longtemps le silence. Traqués, cachés aux quatre coins de l’Europe, ces personnes qu’on a cru chanceuses d’avoir échappé à l’horreur de la déportation, révèlent en faisant oeuvre de mémoire une souffrance spécifique et bousculent les codes de la littérature dans leurs autobiographies ».


Boris Cyrulnik, Serge Klarsfeld, Saul Friedländer, André Glucksmann, Sacha Distel, Pierre Nora et tant d’autres… Ils furent des enfants Juifs cachés, anonymes ou célèbres. Comment ont-ils répondu à l’injonction paradoxale adressée : « Ne sois plus toi si tu veux être. Ne sois plus juif si tu veux rester en vie » ?


Source veroniquechemla.info

L’armée israélienne renforce ses effectifs en face du Sinaï



Le Sinaï a été une source de tensions entre l’Egypte et Israël depuis 1948. Ainsi, dans le cadre de l’intervention franco-britannique à Suez, en 1956, l’armée israélienne en profita pour envahir la péninsule afin de mettre un terme au blocus égyptien du port d’Eilat. Sous la pression des Etats-Unis, de l’Union soviétique et des Nations unies, le territoire fut démilitarisé et rendu au Caire.

Mais, en 1967, l’Egypte revint sur les accords passés et y déploya des troupes pour bloquer à nouveau Eilat. Mais cette situation prit fin lors de la guerre des Six-Jours, en juin de cette année-là. Et cette fois, Israël décida de se maintenir dans le Sinaï et d’en faire une zone tampon, qui lui servira lors de la guerre du Kippour, 6 ans plus tard.
Finalement, la péninsule redevint égyptienne après les accords de Camp David de 1978 et surtout la signature, un an plus tard, d’un traité de paix entre l’Egypte et Israël à Washington. Et une Force multinationale et observateurs (MFO, Multinational Force and Observers) y fut déployée – elle l’est encore actuellement – pour surveiller la frontière entre les deux pays. Afin de se prémunir contre une éventuelle attaque surprise, Tel-Aviv avait obtenu que ce territoire soit largement démilitarisé.
Depuis, la frontière entre le Néguev et le Sinaï est restée relativement calme. Du moins jusqu’à la chute du président Moubarak, la police égyptienne ayant désormais de plus en plus de difficutés à contrôler cette vaste péninsule désertique. Les trafics en tout genre ont augmenté, de même que l’immigration illégale et les attaques contre le gazoduc qui traverse ce territoire.

Et les activistes palestiniens en profitent pour faire passer des armes vers Gaza, voire même pour tenter de frapper le territoire israélien, comme cela a été le cas le 18 août 2011. Ce jour-là, l’attaque de véhicules civils et militaires israéliens près d’Eilat avait fait 8 tués et 40 blessés.
A cela s’ajoute l’apparition de nouveaux groupes jihadistes, dont certains se réclament d’al-Qaïda et revendiquent la création d’un Etat islamique dans le Sinaï. Le nombre de leurs militants est estimé à environ 1.200. L’un de ces mouvements, appelé Ansar Jerusalem, est à l’origine de la mort d’un soldat israélien en septembre dernier. Leur implantation dans la péninsule leur permet ainsi de se rapprocher de leur cible, à savoir Israël.
Du coup, pour tenter de reprendre la main dans la région, l’armée égyptienne a été autorisée à y déployer temporairement des renforts militaires. Cela a notamment été le cas après la mort de 16 gardes-frontières égyptiens, lors d’un assaut d’un commando islamiste. Ce dernier a ensuite été neutralisé alors qu’il tentait de pénétrer en Israël avec un char volé.

Aussi, le gouvernement israélien a fermé les yeux à cette entorse au traité de paix signé à Washington, comptant même sur le succès des opérations militaires égyptiennes contre les groupes jihadistes, à condition qu’elles ne s’éternisent pas, l’Etat hebreu redoutant d’être mis devant le fait accompli et de retrouver la situation qui prévalait avant 1967.
Quoi qu’il en soit, les responsables israéliens ont pris des mesures pour faire face à la situation dégradée du Sinaï. Tout d’abord en décidant de construire une clôture électronique de sécurité le long des 240 km de frontière pour tenter d’empêcher l’infiltration éventuelle de commandos jihadistes et de multiplier les patrouilles aux endroits névralgiques.
Et puis l’armée israélienne a annoncé, le 27 décembre, le renforcement de ses effectifs militaires dans le secteur de la ville balnéaire d’Eilat, avec l’envoi d’une brigade supplémentaire.

Cette unité régionale “a été officiellement établie mercredi pour renforcer la sécurité autour d’Eilat et viendra en aide aux brigades Sagui et Arava” a précisé le communiqué diffusé à cette occasion.
“Nous vivons une période de changements et de bouleversements. La menace émanant du Sinaï est désormais significative” a affirmé le général Tal Rousso, le commandant de la région militaire sud d’Israël, au cours de la cérémonie officialisant le déploiement de la nouvelle brigade, qui forme avec les deux autres le bataillon Adom.


Source opex360

2012 : une année perdue pour l’ économie israélienne ?



Comme chaque année, l’heure est aux comptes pour l’économie israélienne. En ce début 2013, l’approche des législatives transforme le bilan de 2012 en argument de campagne électorale. Certes, l’économie d’Israël s’en sort mieux que celle de la plupart des pays occidentaux: avec 3,3% de croissance du PIB en 2012, Israël fait figure d’exception dans la morosité internationale. Mais l’augmentation de la richesse nationale ne signifie pas que tous les Israéliens vivent mieux, notamment parce que de nombreuses promesses du gouvernement n’ont pas été tenues: la cherté de la vie ne s’est pas atténuée, la pénurie de l’immobilier ne s’est pas résorbée, la pauvreté n’a pas diminué, les exportations sont menacées par le renforcement du shekel, et la paix économique avec les Palestiniens n’est plus à l’ordre du jour.
Contrairement aux apparences, de nombreux baromètres montrent que 2012 aura été une année perdue pour l’économie israélienne. En voici les principaux symptômes.

Une année perdue pour la contestation sociale. La protestation populaire contre la vie chère, déclenchée à l’été 2011, n’aura pas eu l’effet à long terme escompté. Après une légère pause, les prix des produits courants sont repartis à la hausse dans le courant de 2012: la facture d’électricité s’est alourdie de 10%, le litre d’essence a franchi la barre symbolique des 8 shekels (1,6 euro), le prix du pain subventionné a renchéri de 6,5%, les taxes sur les cigarettes et essence ont fait un bond de 20%, et même le prix du fromage blanc “cottage” a repris 5% en 2012.

Une année perdue pour les pauvres. 1.8 million d’Israéliens vivent encore en dessous du seuil de pauvreté et ce chiffre ne diminue pas: désormais, un Israélien sur quatre (19,9%) vit dans la pauvreté. Parmi les enfants, la situation s’est encore aggravée l’an passé: près de 900.000 petits israéliens vivent dans des familles pauvres, soit un enfant sur trois est pauvre.

Une année perdue pour la construction de logements. A l’origine de la “révolte des tentes” de l’été 2011, la cherté du logement s’est poursuivie sans relâche: en 2012 aussi, le prix moyen du logement a augmenté de 4%. Contrairement à la promesse du gouvernement, le boom de la construction n’a pas eu lieu et les mises en chantier ont même reculé: de janvier à septembre 2012, 28.130 logements ont été mis en chantier, soit 19% de moins que l’année précédente. La pénurie de constructions ne permet toujours pas de resserrer l’écart entre la demande croissante et l’offre stagnante.

Une année perdue pour la Bourse de Tel Aviv. En 2012, le volume des transactions réalisées à la bourse de Tel Aviv a reculé de 38% par rapport à 2011, et de 50% par rapport à 2010. Cet assèchement| des capitaux à la Bourse trouverait sa source dans la faiblesse des cours qui décourage les investisseurs. Certes, l’indice TA-25 a rebondi 8% en 2012, mais cela ne compense pas la chute de 18% de 2011. Sans compter que les petits actionnaires ont été priés de mettre la main à leur portefeuille pour sauver de la faillite les grands “Tycoons” israéliens, comme Itzhak Techouva (immobilier et énergie), Nohi Dankner (consortium IDB), qui ont accumulé d’importantes dettes.

Une année perdue pour le shekel. Après avoir reculé en 2011, le shekel a fait du sur-place pendant quelques mois pour reprendre son envolée à la fin de 2012: au 30 décembre 2012, le dollar était coté à 3,72 shekels soit une baisse de 6,5% en deux mois. Les industriels, qui craignent pour la rentabilité de leurs exportations, réclament une intervention immédiate de la Banque centrale pour soutenir le cours du billet vert. Le renforcement du shekel est observé aussi vis-à-vis de l’euro qui est coté à 4,95 shekels en fin 2012.

Une année perdue pour la paix économique avec les Palestiniens. Lancée en 2009 par Benyamin Netanyahou, la stratégie de “paix économique” avec les Palestiniens ne s’est pas accompagnée de négociations de paix avec l’Autorité palestinienne. Résultat: les Palestiniens se sont tournés vers l’ONU pour obtenir la reconnaissance unilatérale de l’Etat de Palestine. La diplomatie israélienne est mise en difficulté et ce ne sont pas les mesures israéliennes de rétorsion qui vont faciliter le retour à une table de négociations.


Source IsraelValley

Le Rav Ovadia Yossef sur smartphone !



Le grand dirigeant du Shass, malgré son aspect traditionnel, est bel et bien ouvert aux nouvelles technologies, dans la mesure où elles peuvent servir les intérêts de son parti.

Il fallait y penser, et le Shass l'a fait : une application permet de suivre en temps réel les activités du très vénérable (!!) Rav Yosef Ovadia tout au long de la journée, et de recevoir une bénédiction spéciale. Cette application nommée "Maran Chlita" est disponible gratuitement sur Androïd, et tant pis pour les malheureux propriétaires d'Iphone qui devront s'en passer.
L'appli Maran Chlita fournit des informations sur l'emploi du temps du Rav, donne accès à certains de ses écrits, et traite chaque jour d'une question de la Halacha, à la lumière (éblouissante) de la réponse donnée par le Rav. Les utilisateurs peuvent également visionner ses dernières conférences en streaming vidéo et envoyer directement une lettre au Rav pour recevoir sa bénédiction. Cette application donne accès à des sites liés sur lesquels on trouve des messages du Rav appelant à voter pour le Shass, expliquant que c'est une "mitsva" et que ceux qui suivent ses conseils en "bénéficieront".

UN VOTE POUR UNE BÉNÉDICTION

L'engagement à voter pour le Shass n'est pas obligatoire pour recevoir la bénédiction, mais dans une lettre à la Commission électorale, le groupe laïque Hidush a demandé au juge Elyakim Rubinstein d'interdire la distribution de cette application, affirmant qu'elle est conçue pour convaincre les gens de voter pour le Shass en contrepartie de la bénédiction du Rav. Par le passé, le Comité a déjà interdit les bénédictions  en échange de promesses de  votes.
En réponse, le Shass a déclaré que l'application n'a qu'un but informatif, et que personne n'est tenu à aucun moment de promettre de voter pour le parti. Le juge Rubinstein ne s'est pas encore prononcé sur la demande de Hidush.
Adressons au Rav Ovadia toutes nos félicitations pour son esprit moderne, pour sa compréhension de tout le parti qu'on peut tirer de l'engouement pour les smartphones. Au lieu de les bannir, de les détruire, de vouer leurs utilisateurs aux gémonies, il préfère en tirer bénéfice pour sa campagne électorale. Si le deal n'est pas vraiment clair, bénédiction gratuite accessible à tous ou seulement aux bons électeurs, l'idée n'en est pas moins réjouissante. Voir un des piliers de la tradition détourner ainsi l'ultra modernité est envers et contre tout énorme, quel que soit le jugement que l'on porte sur l'usage qu'il en fait, et sur tout ce que cela comporte comme manipulation avéré.

Source tribunejuive.info

En 2013, les produits cosmétiques testés sur les animaux seront interdits en Israel



Deux ans apres qu'elle ait ete autorisee a la majorite par la Knesset, la loi qui interdit les importations et la vente des produits cosmetiques et de nettoyage testes sur les animaux entrera en vigueur. Cette loi a ete votee a l'initiative du depute Eitan Cabel : "c'est un changement de perception revolutionnaire, qui mettra fin aux essais sur les animaux".

Presque deux ans apres que cette loi ait ete autorisee a la grande majorite par la Knesset, cette loi qui est un complement de la loi deja votee en 2007, entrera en vigueur demain a minuit, et grace a elle les essais sur les animaux seront completement interdits en Israel, que ce soit pour les produits cosmetiques et de nettoyage.
 
Selon les informations, pendant les essais, ces produits sont testes sur un nombre importants d'animaux (entre 2 et 3000), qui meurent apres dans d'atroces souffrances.
 
Il s'agit d'une veritable revolution dans le monde de la defense des animaux en Israel", a declare aujourd'hui l'initiateur de cette loi, le depute Eitan Cabel. "Il s'agit d'un changement de perception revolutionnaire et j'espere que cela mettra un terme aux essais sur les animaux".
 
"Le but de cette loi est d'empecher les importations en Israel des produits cosmetiques, qui n'apportent rien a la sante, ainsi que les produits de nettoyage qui passent par un stade de tests sur des animaux pour leur fabrication", continue Cabel. "Ces tests pour les developpements de ces produits sont a la source de nombreuses souffrances pour les animaux, et se font sans anti-douleur".


Source haabir-haisraeli.over-blog.com

Bureau central des statistiques :Bientot 8 millions !



Quelques heures avant l'entree en 2013, le bureau central des statistiques publie des chiffres sur l'Etat d'Israel. 6,015,000 israeliens sont juifs et 1,648,000 arabes. Depuis l'annee derniere la population a augmente de 154 000 personnes et dans la derniere decennie de 1,350,000.

Bientot 8 millions : en cette fin d'annee 2012 la population israelienne compte 7,981,000 ames. C'est ce qui ressort de l'evaluation du bureau central des statistiques qui a publie cet apres-midi ses chiffres a l'occasion de la fin d'annee. Selon ces informations, il apparait que 6,015,000 des israeliens sont juifs (75,4%), que 1,648,000 sont arabes et que 319,000 sont classes dans la categorie autres.
 
Pendant l'annee 2012 la population d'Israel a augmente de 145,000 ames, ce qui represente une augmentation de 1,8% comme pendant la derniere decennie. Alors que cette annee se termine, 170,000 bebes sont nes et 16,500 personnes ont fait leur Alyah. Ce rapport ne precise pas combien d'israeliens sont morts ou ont quitte le pays.
 
De ce rapport, on apprend que la population israelienne a augmente pendant la derniere decennie de 1,350,000 ames. Il y a 20 ans 5,195,900 personnes vivaient en Israel, et il y a 40 ans 3,225,000. En 1962 il y avait en Israel 2,331,800 israeliens et dix ans plus tot 1,629,500.


QOROS : la voiture du constructeur chinois Chery et de Israël Corp.



Encore une fois, on retrouve Israël là où on ne l'attendait pas. Le prochain salon de l'automobile qui se tiendra en mars à Genève dévoilera le fruit d'une association seulement connue d'un noyau de spécialistes.

En 2007, le constructeur chinois de voitures Chery  s'associe à Israël Corporation pour réaliser un projet plus qu'ambitieux : concevoir une voiture qui se positionnera d'emblée sur le marché des véhicules de luxe. Les premiers clichés de ce véhicule viennent de sortir pour démarrer le buzz.



Chery Automobile est l'un des plus grands constructeurs automobiles indépendants chinois, et Israël Corp est la holding la plus puissante du pays.  Créée en 1968 par Shaul Eisenberg, ses activités recouvrent un très large d'activités économiques : chimie, raffineries, fret, etc.. Elle est détenue à 55% par la famille Ofer qui l'a acquise après le décès de son fondateur, à 18% par la banque Leumi, et à 27% par des actionnaires privés.
Chery Automobile et Israël Corp ont donné naissance à Qoros Auto Co LTD, dont le siège est à Changshu, près de Shanghai, et qui s'est dotée des meilleurs spécialistes pour la conception d'une berline haut de gamme, la QG3. Volker Steinwascher. qui a été vice-président du constructeur allemand pour l'Amérique du Nord, et Guo Quian qui était un responsable de la co-entreprise de Volkswagen avec le constructeur étatique chinois FAW dans les années 1990 en sont les deux co-dirigeants Gert Volker Hildebrand, le père de la Mini de BMW, est directeur exécutif du design. Dans le staff, on retrouve également des anciens de Volvo, Mercedes, Fiat et Saab, dont l'expérience solide du métier n'est pas une légende.



La QG3 a pour ambition de conquérir le marché Européen, par son design et sa qualité. Elle devrait séduire les automobilistes épris de sécurité et de haute technologie, qui recherchent une vraie nouveauté dans un marché frileux qui n'en propose pas beaucoup ces derniers temps.



La Chine y gagnera une image de marque de luxe, celle d'un pays produisant une berline compacte, puissante et raffinée, différente de l'idée bas-de-gamme que le monde a de la production nationale. C'est un nouveau savoir faire qui sera exposé à travers cette voiture. Quant à Israël, c'est tout simplement le partenaire ambitieux et entreprenant choisi par la plus grande puissance du monde pour l'accompagner dans un projet difficile de longue haleine. C'est encore une fois la capacité du pays à accompagner les initiatives innovantes que d'autres refuseraient par crainte, par enfermement obstiné dans leur frilosité, qui éclate au travers de la réalisation de la QG3.


Source tribunejuive.info

Hitler est-il mort en Argentine ?




Adolf Hitler ne serait pas mort dans son bunker de Berlin mais en Argentine. C'est la thèse que le réalisateur Noam Shalev et le chercheur Pablo Weschler développent dans un documentaire, Révélation: Hitler en Argentine, qui sera diffusé en 2013.

"Nous ne connaîtrons jamais la vérité", met en garde Shalev, assis dans les bureaux de
Highlight Films, la société de production de vidéos qu'il dirige avec Weschler à Bnei Brak. "Mais il y a suffisamment de preuves pour construire une théorie alternative sur ce qui est arrivé à Hitler."

Weschler ajoute que le récit des Russes sur le suicide de Hitler dans le bunker n'a pas convaincu tout le monde et que dès l'été 1945 la presse posait la question "Où est Hitler?".

Le fait que les troupes russes n'ont pas donné l'accès aux éléments en leur possession aux nombreux enquêteurs judiciaires rend difficile la confirmation des faits essentiels concernant le suicide d'Hitler et de sa femme, Eva Braun, dans les derniers jours lorsque que les Alliés s'approchaient de Berlin. Shalev et Weschler estiment que l'enquête effectuée par l'officier du renseignement et historien britannique Hugh Trevor-Roper a été précipitée et "non professionnelle".

Hugh Trevor-Roper

Ce sont les documents récemment déclassifiés par le FBI qui les ont amenés à réaliser le documentaire. A l'époque c'était le FBI, et pas la CIA, qui était responsable de l'Amérique du Sud et les documents indiquent que le FBI avait pris très au sérieux la possibilité qu'Hitler se soit enfui en Argentine. Une unité spéciale fut mise sur pied pour enquêter sur cette possibilité.
 
Shalev et Weschler pensent avoir recueilli des preuves significatives sur la localisation d'Hitler pendant les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale. Se basant sur le livre du journaliste italien Patrick Burnside, Hitler's Escape, ils ont également mené leurs propres recherches. "Quand Burnside a publié son livre, en 1998, il a reçu des milliers de courriels de gens qui lui donnaient des informations", explique Shalev. "Bien sûr certains messages étaient délirants, mais il y avait suffisamment d'informations pour approfondir les recherches et écrire un autre livre." Le manuscrit de l'ouvrage, qui sera publié l'année prochaine, fut un guide utile pour Shalev et Weschler.  Il les a conduits à l'hôtel Eden à La Falda, Córdoba, en Argentine.

hôtel Eden à La Falda

 Les propriétaires, Ida et Walter Eichhorn, étaient des amis proches d'Hitler. Celui-ci leur avait offert une Mercedes Benz. Ce fut la première Mercedes en Argentine. L'hôtel qui dans le temps était luxueux est aujourd'hui en ruines. On y donnait des fêtes somptueuses et une foule de notables, dont Albert Einstein, y séjourna dans les années vingt et trente. Les Eichhorn ne faisaient pas mystère de leur sympathie pour le parti nazi qu'ils soutenaient financièrement.  Les discours d'Hitler, quand il parlait à la radio, étaient retransmis dans l'hôtel. Wechsler cite une lettre du FBI de septembre 1945 (l'un des documents déclassifiés dans les années 1990) qui montre que le FBI était persuadé qu'en cas de difficultés Hitler aurait toujours pu compter sur les Eichhorn.
Argentine, nid douillet pour les aigles nazis...



Weschler a rencontré d'anciens employés qui affirment qu'il ont vu et servi Hitler dans l'hôtel après la guerre. "C'était facile pour eux de le reconnaître, parce que son portrait était partout dans l'hôtel", explique Weschler. Ses recherches démontrent qu'Hitler s'est ensuite installé dans une ferme isolée, où il a vécu ses derniers jours avec Eva Braun et leurs deux filles, et qu'il est mort au milieu des années soixante.


Preuve particulièrement convaincante, selon Weschler, c'est que les tests ADN effectués en 2009 sur des fragments de crâne d'Hitler qui ont été récupérés dans le bunker ont révélé qu'il appartenait à une femme âgée de moins de 40 ans. "L'ADN ne ment pas," dit-il. "Plus on fait des recherches, moins la version officielle devient crédible et une théorie différente semble plausible".


Source philosemitismeblog.blogspot.fr