mardi 29 octobre 2013

Conversation téléphonique Obama-Netanyahu, notamment sur l'Iran


Dimanche, M. Netanyahu a de nouveau appelé à accroître les pressions contre l'Iran et son programme nucléaire, parallèlement aux négociations. Le président des Etats-Unis Barack Obama et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se sont parlé lundi au téléphone, abordant notamment le dossier iranien, a annoncé la Maison Blanche. Les deux dirigeants ont parlé "des développements récents liés à l'Iran, des négociations israélo-palestiniennes et d'autres dossiers régionaux", selon l'exécutif américain, qui n'a donné aucun détail sur le fond de cet entretien dans son compte-rendu lapidaire.


Cette conversation est intervenue alors que l'Iran a repris les négociations à la mi-octobre avec les puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne) sur son programme nucléaire.
Dimanche, M. Netanyahu a de nouveau appelé à accroître les pressions contre l'Iran et son programme nucléaire, parallèlement aux négociations.
Selon les médias israéliens, M. Netanyahu redoute que les Etats-Unis acceptent, même sans réelles concessions de la part de Téhéran, d'alléger les sanctions imposées à l'Iran en réponse à "l'offensive de charme" lancée par le nouveau président iranien Hassan Rohani.
La négociatrice américaine sur le programme nucléaire iranien, Wendy Sherman, a appelé vendredi le Congrès américain à s'abstenir de renforcer à nouveau les sanctions économiques contre Téhéran, afin de favoriser les négociations, qui doivent reprendre les 7 et 8 novembre à Genève.
Dans un discours sur le désarmement et la non prolifération nucléaire donné lors d'un gala à Washington, le secrétaire d'Etat John Kerry a de son côté estimé que les Etats-Unis avaient "l'occasion de tenter de mettre au banc d'essai le désir réel ou non de l'Iran de poursuivre un programme (nucléaire)uniquement pacifique".
"L'idée selon laquelle les Etats-Unis d'Amérique, en tant que nation responsable devant toute l'humanité, n'examinerait pas cette possibilité, serait totalement irresponsable", a lancé le chef de la diplomatie américaine.

Source Le Libre