Le comité des libérations conditionnelles a rejeté ce mercredi la demande de libération anticipée faite par l'ancien président Moshe Katzav. Celui-ci avait demandé que sa peine soit réduite d'un tiers. Il avait été condamné par la justice à sept ans de prison pour viol et crimes sexuels....Détails...
L'avocat de Katzav a répondu en disant que son client a l'intention de faire appel de la décision.
Dans sa décision, le comité a fait remarquer que Katzav nie depuis le début les crimes qu'il a commis alors qu'il a été reconnu coupable et continue de se présenter comme une «victime».
Il n'a de plus a aucun moment montré de remords ou d'accepter la responsabilité de ses actions.
Cette décision intervient en dépit du fait que dimanche dernier, l'Etat a retiré ses objections à la libération anticipée dans un revirement soudain qui, apparemment, aurait pu ouvrir la voie à la libération de Katzav.
Plus tôt dimanche, Katzav avait assisté à une longue audience concernant sa libération conditionnelle, dans laquelle il avait présenté ses «revendications».
Il a notamment déclaré avoir passé ces dix dernières années trés difficilement. Il a du faire face aux accusations de viol, puis incarcéré pendant les quatre dernières années.
Katzav a même pleuré pendant l'audience.
Katzav, 70 ans, a été condamné en 2011 à sept ans de prison pour viol, harcèlement sexuel et entrave à la justice.
L'ancien président avait été contraint de démissionner en raison des allégations mais il a toujours nié ces accusations et a prétendu être la cible d'un complot des médias, affirmant que le contact qu'il avait avec son personnel féminin alors qu'il était ministre du tourisme puis président était consensuelle.
Source Koide9enisrael