Le problème nucléaire iranien peut être résolu en trois à six mois, tout cela dépend de la volonté politique d'autres pays, a déclaré mardi le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif dans une interview à l'agence IRNA.
"La question nucléaire iranienne sera résolue rapidement si les autres parties font preuve de volonté politique en ce sens (…). Cette question peut être réglée en trois à six mois", a estimé M.Zarif.
Le chef de la diplomatie iranienne a souligné une fois de plus que l'Iran ne mettait pas au point d'arme nucléaire et ne considérait pas l'arme de destruction massive comme une "garantie de sécurité pour n'importe quel pays dans le monde".
Intervenant vendredi à New York, le président iranien Hassan Rohani a espéré parvenir à un accord sur le dossier nucléaire de son pays d'ici "trois à six mois". De son côté, le secrétaire d'Etat américain John Kerry a indiqué que les sanctions internationales contre l'Iran pourraient être levées ces prochains mois si Téhéran acceptait de coopérer et ouvrait ses sites nucléaires aux inspecteurs internationaux.
Bien que Téhéran espère une résolution rapide du problème nucléaire, il insiste sur le respect de ses intérêts en la matière, notamment de son droit à développer le nucléaire civil.
Les Six médiateurs internationaux pour le nucléaire iranien (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie) mènent des négociations avec Téhéran afin de dissiper la préoccupation de la communauté internationale quant à la nature du programme nucléaire iranien. Les Occidentaux et Israël soupçonnent l'Iran de cacher un volet militaire sous couvert de son programme nucléaire civil, ce que Téhéran dément formellement.
Source Ria Novosti