C'est à travers le prisme de la mort qu'Anne-Marie Faraggi-Rychner a choisi de raconter 150 ans d'histoire de la communauté juive des Montagnes neuchâteloises.
Elle vient de publier Le cimetière israélite de la Chaux-de-Fonds.
Dans la tradition juive, les sépultures doivent être conservées éternellement. Le cimetière des Eplatures, le troisième du genre à être autorisé en Suisse romande, offre ainsi un vaste terrain d’études.
Ce sont le président de la communauté juive de La Chaux-de-Fonds Bertand Leitenberg et le responsable du cimetière Marc Bloch qui ont incités Anne-Marie Faraggi-Rychner à se pencher sur le sujet.
Préhistorienne de formation devenue historienne en étudiant ce lieu de repos éternel, l’auteure a procédé en trois étapes.
Dans un premier temps, elle a nettoyé, photographié et étudié chacune des 1051 tombes du site.
Elle a poursuivi ses recherches aux archives cantonales et communales avant de finalement rédiger son ouvrage. Il aura ainsi fallu six ans, à Anne-Marie Faraggi-Rychner pour arriver au bout de son labeur.
Ses recherches offrent plusieurs éclairages, notamment sur l’histoire de la communauté juive dans les Montagnes neuchâteloise :
L’étude des sépultures du cimetière israélite des Eplatures a également permis de mettre en lumière l’évolution stylistique des pierres tombales :
Le cimetière israélite de la Chaux-de-Fonds est paru aux Editions Alphil.