Connor Scothern, un jeune de 19 ans de Nottingham, a été condamné aux côtés de trois autres personnes – dont une reine de beauté Miss Hitler – pour être membre de National Action.
Scothern, membre de sa section de Midland, a été condamné à une peine de 18 mois dans un établissement pour jeunes contrevenants à Birmingham Crown Court plus tôt cette année.
Mais ses avocats ont soutenu avec succès qu’il n’aurait pas dû recevoir la peine d’adulte pour un crime commis dans sa jeunesse, le Nottinghamshire Post signalé. Ne pas le faire, ont-ils déclaré, «était non seulement une erreur de principe, mais aussi illégale».
Le juge Jeremy Baker a retiré la peine initiale, la remplaçant par un séjour de neuf mois dans un établissement pour jeunes contrevenants.
Il a néanmoins exprimé son «scepticisme» face à l’affirmation de Scothern selon laquelle il avait commencé à se désintéresser avant que l’action nationale ne soit proscrite par la loi de 2000 sur le terrorisme en 2016.
L’Action nationale néo-nazie est «virulemment raciste, antisémite et homophobe», affirment les responsables.
Le groupe néo-nazi, fondé en 2013, est décrit par le ministère de l’Intérieur, le département gouvernemental chargé de la migration et de la sécurité, comme «virulemment raciste, antisémite et homophobe».
À travers les médias sociaux, les membres ont célébré la mort de personnes queer pendant le massacre des USA Pulse ainsi que le rassemblement pour la réintroduction de l’article 28, bloquant toute «promotion de l’homosexualité» dans les écoles.
Scothern n’avait que 15 ans lorsqu’il a rejoint National Action, où Internet et les médias sociaux ont contribué à faciliter la propagation de l’idéologie et de la violence extrémistes blanches.
Il possédait plus de 1 000 autocollants d’Adolf Hitler et son téléphone portable était bourré de mèmes ignobles, comme celui montrant un tas de cendres avec les mots «enfant juif mort».
Les dirigeants locaux de l’Action nationale ont fait l’éloge de Scothern lors de son procès, avec un rien qu’il s’était «plongé dans la pauvreté en achetant des autocollants et en voyageant à des activités sociales».
D’autres l’ont décrit comme voyant le national-socialisme et appelant à la «solution finale» – le génocide des juifs – pour mettre fin à ce qu’il considérait comme une litanie de griefs contre les groupes minoritaires en Grande-Bretagne.
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