lundi 30 novembre 2020

Condamnation à mort du professeur Djalali: trois jours d’actions devant l’ambassade d’Iran


Ce lundi, des académiques de l’ULB, et des militants d’Amnesty International, débuteront une campagne de trois jours devant l’ambassade d’Iran à Bruxelles, avenue Franklin Roosevelt. Ils protestent ainsi contre la condamnation à mort d’Ahmadreza Djalali, médecin iranien et professeur invité à la VUB.....Détails......

Les différentes actions auront lieu, dans le respect des règles sanitaires, ces lundi, mardi, et mercredi, entre 10h et 16h. Elles auront lieu sur le sol de l’ULB, qui se trouve juste en face de l’ambassade d’Iran. Ces universitaires de l’ULB, et les militants d’Amnesty, se rassembleront par petits groupes, avec des banderoles et des pancartes.
Le bâtiment Braem du campus de la VUB sera également allumé, lundi entre 17h et 21h30, en soutien au professeur.
Une autre action avait déjà eu lieu, ce vendredi, sous l’impulsion d’étudiants de la VUB. Ils avaient écrit dans l’herbe, devant l’ambassade d’Iran, “#SaveAhmadreza”, à la farine.

Incarcéré depuis 2016

Ahmadreza Djalali est médecin urgentiste, spécialiste de la médecine de catastrophe, travaillant à l’Institut Karolinska (à Stockholm, en Suède), et professeur invité à la VUB. 
Il avait été arrêté lors d’un voyage professionnel en Iran, en avril 2016, puis reconnu coupable en janvier 2017, par la justice iranienne, d’avoir transmis au Mossad, les services de renseignement israéliens, des informations sur deux experts iraniens du nucléaires, qui ont abouti à leur assassinat.
En octobre 2017, le professeur est condamné à mort, et incarcéré dans une prison proche de Téhéran, où il a été placé en isolement le mois dernier, souvent la dernière étape avant l’exécution d’un prisonnier. “L’exécution pourrait avoir lieu de manière imminente. 
C’est intolérable. Nous appelons les responsables politiques et diplomatiques à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour convaincre les autorités iraniennes d’annuler la condamnation à mort du Dr Djalali avant qu’il ne soit trop tard“, indique Philippe Hensmans, directeur de la section belge francophone d’Amnesty International, sur le site de l’organisation, “Ahmadreza Djalali a été condamné à l’issue d’un procès inique, entaché de torture, pour avoir refusé d’espionner pour le compte des autorités iraniennes. 
Il n’a rien à faire dans le couloir de la mort, et doit être libéré au plus vite“.

Sophie Wilmès appelait, plus tôt, à ne pas exécuter Djalali

Le 25 novembre, la ministre des Affaires étrangères, Sophie Wilmès (MR), déclarait soutenir “l’appel humanitaire de la Suède au Ministre Javad Zarif (le ministre iranien des Affaires étrangères). 
Notre pays est contre la peine de mort, et appelle l’Iran à ne pas exécuter M. Djalali. 
Ce message a également été adressé par téléphone à l’ambassadeur iranien en Belgique“, indiquait-t-elle sur Twitter.

Source BX1
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