Avec ce type de projets, Google entend soutenir l'explosion du trafic (notamment vidéos) sur les réseaux du monde entier nécessitant sans cesse davantage de nouvelles infrastructures pour faire voyager ces gigantesques volumes de données.
Avec ce type de projets, Google entend soutenir l'explosion du trafic (notamment vidéos) sur les réseaux du monde entier nécessitant sans cesse davantage de nouvelles infrastructures pour faire voyager ces gigantesques volumes de données.
C'est le dernier chantier titanesque lancé par Google dans la construction de câbles sous-marins géants en fibre optique.
Le groupe de Mountain View planche actuellement sur un projet visant à relier l'Inde à l'Europe (Italie), croit savoir le « Wall Street Journal » qui précise que celui-ci va notamment interconnecter pour la première fois, l'Arabie Saoudite et Israël, deux pays historiquement ennemis mais dont les relations se sont apaisées ces dernières années.
Nommé Blue Raman, ce projet est évalué à plus de 400 millions de dollars, d'après Salience Consulting, une firme spécialisée dans les télécommunications et installée à Dubaï.
Google devrait partager les coûts mais aussi travailler et s'appuyer sur l'expertise de groupes comme Oman Telecommunications ou Telecom Italia pour mener à bien ce chantier et tirer ce câble long de plus de 8.000 km.
Facebook et Google mènent la guerre des câbles en Afrique
Depuis plus de dix ans, Google est un acteur majeur et entreprenant dans le secteur. Le groupe a déjà investi dans plus d'une dizaine de projets (en cours ou terminés).
Cet été, la firme californienne a annoncé qu'elle avait commencé à déployer un nouveau câble transatlantique (Grace Hopper) reliant New York à Bilbao (Espagne) et Bude (Royaume-Uni). Soit son quatrième projet entièrement financé par ses soins, avec le câble Curie (Amérique du Sud), Equanio (Afrique) et Dunant (reliant la France et les Etats-Unis).
Offrir de meilleurs débits aux clients de son cloud
Cette stratégie poursuit plusieurs objectifs pour le géant de la tech. Google entend soutenir l'explosion du trafic (notamment vidéos) sur les réseaux du monde entier nécessitant sans cesse davantage de nouvelles infrastructures pour faire voyager ces gigantesques volumes de données.
Une manière pour la société américaine de permettre à des millions de personnes de se servir de son moteur de recherche et de ses autres services (Gmail, YouTube, etc) dans de bonnes conditions. Et parfois à certains pays d'y avoir accès.
Dans le même temps, Google peut également offrir de meilleurs débits aux clients de son cloud, un marché gigantesque où le groupe a de grandes ambitions mais peine à se faire bonne place face à Microsoft et surtout Amazon.
Google se tourne résolument vers le multi-cloud
Un autre membre du club des Gafa est par ailleurs aussi très actif dans le domaine des câbles sous-marins : Facebook qui a un chantier gigantesque en cours avec plusieurs partenaires (dont Orange, China Mobile International ou encore Vodafone).
Baptisé 2Africa, celui-ci doit faire intégralement le tour de l'Afrique et interconnectera 23 pays en tout, via un câble long de 37.000 km qui part du Royaume Uni et se termine en Espagne.
Google pourrait devoir revoir sa copie
Reste que rien ne garantit que le nouveau projet de Google finira bien par voir le jour dans sa version actuelle.
En cause ? Les nombreuses tensions géopolitiques dans la région du Moyen-Orient et le nombre de frontières que le câble sous-marin va traverser - nécessitant autant d'accords des pays concernés pour le déployer.
Le moindre revers forcerait Google à revoir sa copie.
20.000 fibres sous les mers
Un précédent récent existe. Début septembre, le projet de câble sous-marin - impliquant notamment Facebook et Google -, devant relier Los Angeles à Honk-Hong sur 12.800 km, a été considérablement amendé en raison des tensions entre Washington et Pékin.
Ce « Pacific Light Cable Network » se contentera finalement de relier les Etats-Unis aux Philippines ainsi qu'à Taïwan.
Vous nous aimez, prouvez-le....