Cette décision, approuvée par le Souverain vise à « perpétuer l’héritage judéo-marocain en tant que partie intégrante de l’identité marocaine », rapporte le site « Forward.com » qui cite un communiqué conjoint de la Fédération américaine des séfarades et la Conférence des présidents des principales organisations juives américaines.
« Faire découvrir aux élèves marocains leur fière histoire de tolérance, dont le philosémitisme marocain, est une immunisation contre l’extrémisme », a souligné le communiqué conjoint.
Pour rappel, en janvier 2020, le Roi était présent à l’inauguration d’un nouveau centre communautaire juif, Beyt Dakira, dans la vieille ville d’Essaouira, rappelle le site.
Ce centre a été décrit comme une « maison d’histoire et de mémoire » par le conseiller royal André Azoulay qui a défendu le projet.
Il abrite une synagogue, un musée et un centre de recherche sur les relations judéo-islamiques.
Bien que jadis la plus grande communauté juive du monde musulman vivait au Maroc, seuls 2000 juifs environ y vivent actuellement dont la plupart à Casablanca.
La pandémie de coronavirus a particulièrement touché la communauté à la suite de cérémonies célébrant le Pourim et un mariage juif en mars, ajoute la même source.
We warmly welcome #Morocco's decision to include Jewish-Moroccan history as part of its school curriculum.
— Combat Anti-Semitism (@CombatASemitism) November 12, 2020
This action honors the rich history of Jewish life in Morocco and sets the stage for a bright future of continued co-existence. https://t.co/TieQ0dgvdH
Vous nous aimez, prouvez-le....